Le Roi Mohammed VI inauguré le barrage "Abou El Abbas Essebti", réalisé sur l'oued Assif El Mal, affluent de l'oued Tensift, dans la région de Chichaoua. L’enveloppe budgétaire relative au barrage s’élève à 740 millions de DH (MDH).
Le Roi a par la même occasion visité les différents chantiers du projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal à l’aval du nouveau barrage, qui mobilise des investissements de l’ordre de 202 MDH. C’est l’ensemble de cette région rurale qui va être profondément bouleversée par ces nouveaux aménagements, aux niveaux agricole et de l’approvisionnement en eau potable.
Ces projets contribueront sans nul doute au renforcement de l’alimentation en eau potable des villes de Chichaoua, Imintanout, Amezmiz et des centres et douars avoisinants, à la protection des zones et infrastructures situées à l’aval du barrage "Abou El Abbas Essebti" contre les inondations, à l’augmentation de la superficie agricole irriguée et au développement de la petite et moyenne hydraulique.
Avec une capacité de stockage de 25 millions m3, le nouveau barrage, dont les travaux de construction avaient été lancés le 05 novembre 2008, est un ouvrage de type "barrage-poids" en béton compacté au rouleau d'une hauteur de 75 m sur fondation et d’une longueur de 415 m. Cette importante infrastructure hydraulique bénéficiera à une région dont l’économie est principalement basée sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat.
Pour tirer pleinement et durablement profit des avantages apportés par le nouveau barrage, un projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Assif El Mal est mis en œuvre et ambitionne, à terme, l’augmentation de la superficie irriguée d’une façon pérenne de 490 ha actuellement à 16.000 ha (soit la totalité de la superficie irriguée actuellement par les eaux saisonnières).
Ce projet, qui sera achevé en 2015, vise également la valorisation des eaux d’irrigation régularisées par le barrage Abou El Abbas Essebti, l’intensification culturale centrée sur l’arboriculture (l’olivier), le maraichage et les fourrages, ainsi qu'une amélioration de la valeur de la production agricole de 8.250 DH/ha/an à 20.500 DH/ha/an.
Source : Medias24