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  • Agriculture et numérique, les solutions aux défis planétaires

    Sur la scène des conférences Ted à Lyon, Hervé Pillaud, éleveur vendéen et spécialiste du numérique explique pourquoi « l’agriculture sera beaucoup plus intensive qu’auparavant ». Non pas intensive en intrants, mais intensive en connaissances. « Nous n’avons pas utilisé 1 % des connaissances que la nature peut nous apporter. » Le tout pour permettre à l’agriculture d’être la solution, avec l’aide du numérique, aux défis planétaires que sont l’alimentation et l’énergie.

    En novembre dernier à Lyon, l’agriculteur vendéen et spécialiste du numérique y explique que le numérique apportera son lot de solutions aux agriculteurs, et permettra au secteur agricole d’apporter la réponse aux défis planétaires que sont l’alimentation et l’énergie.

    Mais le numérique n’est pas une fin en soi pour l’agriculteur. « Nos smartphones ne sont que des outils froids. Ce ne sont que des moyens. » Et l’éleveur de rappeler les grands enjeux planétaires auxquels pourront contribuer les nouvelles technologies. « Il va d’abord falloir nourrir une population mondiale croissante, actuellement concentrée en Asie, mais qui va se développer énormément en Afrique. » Autre enjeu majeur : « l’énergie ». « En 2030, l’humanité consommera trois fois plus de tonnes équivalent pétrole qu’en 1970 ! »

     
    «  L’agriculture de demain sera encore plus intensive qu’elle ne l’a été »

    « L’agriculture est une solution à ces deux défis. Pour l’énergie, nous avons plein de bâtiments sur lesquels nous pourrions capter l’énergie solaire. Mais ce que nous pouvons faire de mieux, c’est capter le carbone avec nos plantes. » « Le numérique n’est absolument pas réservé aux grandes exploitations. Non. Il sera utile pour toutes les agricultures. En Afrique par exemple, le numérique sera très important pour vendre les productions, pour traduire les différents dialectes. »

    Pour Hervé Pillaud, l’agriculture de demain sera encore plus intensive qu’elle ne l’a été. « Non pas intensive en intrants, mais intensives en connaissances. » Selon lui, « nous n’avons pas exploité 1 % des connaissances qui viendront des plantes. Le cerveau humain sera incapable d’exploiter ces connaissances. L’intelligence artificielle va nous y aider. »

     

    Pour voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=QJAtEUM3vPo&feature=youtu.be

    Source : Terre-net Média