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  • Covid 19: Quand les plantes aromatiques et médicinales servent de traitement

    En dépit des mesures préventives contre le coronavirus, le secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM), profite bien de la psychose liée à cette pandémie.

    L’absence de médicaments ou de vaccin contre le coronavirus fait que certains jouent aux apprentis sorciers. Que ça soit au Maroc ou en Tunisie, les populations se tournent vers les plantes aromatiques et médicinales pour endiguer à leur manière cette pandémie.

    Récemment, le prix de l’ail avait connu une flambée inhabituelle en raison de son soit disant efficacité contre le coronavirus. Ainsi, l’OMS a dû expliquer sur son site qu’il fallait “en finir avec les idées reçues“. En précisant : “L’ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes. Cependant, rien ne prouve, dans le cadre de l’épidémie actuelle, que la consommation d’ail protège les gens contre le nouveau coronavirus…”

    Le secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM) demeure primordial au Maroc et en Tunisie. En effet, le Maroc se classe au deuxième rang mondial après la Turquie en matière de diversité végétale. Par ailleurs, cette richesse végétale comprend plus de 42.000 variétés de plantes, dont environ 800 variétés ayant des spécificités aromatiques et médicinales.

    En Tunisie, le secteur des PAM contribuait en 2013, “en moyenne, à hauteur de 0,8% à la formation de la valeur de la production agricole, de 1% à l’effort d’exportation”.

    Deux ans plus tôt, la superficie totale des PAM cultivées en Tunisie était estimée à 4 550 hectares; dont 1 396 hectares pour les seules plantes médicinales. On compte plus de 2 000 espèces de plantes. Ainsi, ceci fait du pays “un véritable réservoir phytogénétique”, eu égard à sa nature tant méditerranéenne que saharienne.