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Cultiver pour mieux vivre

Cultiver en ville des plantes comestibles, ou élever des animaux, implique la réduction des traitements toxiques et le recyclage des matières organiques. C’est pourquoi l’agriculture biologique et l’agroécologie sont des pratiques particulièrement développées en ville. L’agriculture biologique a été la première alternative « grand public » à l’agriculture conventionnelle dont elle se démarque par la substitution des intrants chimiques synthétiques et commerciaux par des intrants d’origine naturelle et pour partie non commercialisés (matières organiques, plantes engrais verts, etc.). L’agroécologie peut être définie comme un ensemble disciplinaire alimenté par le croisement des sciences agronomiques, de l’écologie appliquée aux agroécosystèmes et des sciences humaines et sociales. Son ambition est de repenser l’ensemble des systèmes alimentaires pour favoriser les transitions vers des systèmes évalués positivement du point de vue du développement durable : écologiquement saine, économiquement viable et socialement juste.

Ce développement récent des AU illustre une nouvelle dynamique de territoire – la transition écologique – et soulève les questions de sécurité alimentaire des villes, voire de souveraineté alimentaire. Les villes se saisissent de plus en plus de l’agriculture pour inventer de nouvelles formes urbaines intégrant des espaces ouverts ; la planification territoriale produit en effet des normes qui encouragent l’intégration des activités et des espaces agricoles. De nombreuses initiatives locales érigent désormais l’agriculture et l’alimentation en questions publiques, avec un écho d’autant plus fort chez les « simples citoyens » que les modèles de développement dominants sont contestés : impacts (éco)toxiques de l’agriculture intensive, conséquences visibles du changement climatique et de catastrophes telles que Tchernobyl (1986) ou Fukushima (2011).

A l’échelle globale, l’agriculture urbaine est un vecteur de dynamiques sociales pour l’écologisation des systèmes alimentaires, car elle intègre trois dimensions complémentaires : l’alimentation, la santé environnementale et l’éducation. Elle revêt de nombreuses formes innovantes et contextualisées (exploitations agricoles hybrides, fermes verticales ou jardins collectifs urbains) qui s’organisent et se complètent, puis essaiment grâce au réseau multiscalaire des villes.

 

Source: techniques-ingenieur.fr

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