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Développement durable

  • La production prévisionnelle des dattes au titre de la campagne 2024-2025

    Pour la campagne agricole 2024-2025, la production de dattes au Maroc est estimée à environ 103 000 tonnes, marquant une baisse de 10 % par rapport à la saison précédente. Cette récolte provient de 51 600 hectares de palmeraies productives. Malgré des conditions climatiques difficiles, des incendies dans les oasis de Tinghir, Zagora et Tata, et un manque de ressources en eau, la production reste satisfaisante.

    Le Maroc compte environ 66 000 hectares de palmiers dattiers, soit près de 6 millions d'arbres répartis sur 90 palmeraies dans huit provinces du Sud-Est, principalement dans la région de Drâa-Tafilalet. Cette région contribue à 73 % de la production nationale de dattes, tandis que les autres régions, comme Souss-Massa, l’Oriental et Guelmim-Oued Noun, apportent 27 %.

    Le patrimoine phoenicicole marocain est riche avec plus de 453 variétés de dattes, dont Mejhoul, Boufeggous et Nejda, représentant plus de 50 % de la production nationale. Les récentes précipitations ont amélioré la situation hydrique, offrant des perspectives positives pour l'agriculture oasienne et soutenant les objectifs de la stratégie Génération Green.

    Le développement de la filière phoenicicole s'inscrit dans un contrat-programme entre l'État et la Fédération "Maroc Dattes", avec un budget de 7,47 milliards de dirhams pour 2021-2030. Ce partenariat vise à planter 5 millions de palmiers dattiers, promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes, développer les coopératives, améliorer les capacités de conditionnement et de transformation, moderniser les circuits de distribution et stimuler les exportations.

    Source : MAPMDREF

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  • Soutien à l'agro-industrie et à la filière oléicole face à la sécheresse persistante

    Le 3 août 2024, M. Mohammed Sadiki, Ministre de l'Agriculture, a tenu une réunion à Rabat avec la Fédération des Industries de Conserves des Produits Agricoles du Maroc (FICOPAM) pour discuter des défis de la filière oléicole, exacerbés par la sécheresse, l'inflation et la concurrence internationale. Cette rencontre s'inscrit dans la stratégie Génération Green, visant à soutenir les filières agricoles et renforcer leur résilience.

    Les mesures proposées incluent :

    1. Accès à la matière première : Garantir des conditions favorables pour maintenir la production.
    2. Lutte contre le secteur informel : Mettre en place des mécanismes pour contrer les pratiques de spéculation.
    3. Dates de récolte : Accélérer la publication de l'arrêté fixant les dates de récolte des olives.
    4. Limitation des ventes à faible valeur ajoutée : Maintenir les mesures existantes.
    5. Contrat programme 2023-2030 : Accélérer la publication des textes relatifs à sa mise en œuvre, notamment pour diversifier les exportations.

    Ces mesures visent à assurer un approvisionnement adéquat du marché national, maintenir les acquis sur les marchés d'exportation et préserver la compétitivité des produits marocains. Le ministère continue de surveiller l'évolution des filières agricoles et de collaborer avec les interprofessions pour prendre les mesures appropriées en temps utile.

    Source : MAPMDREF

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  • Le dessalement, une solution marocaine face à la sécheresse

    Le Maroc, confronté à une pénurie d'eau de plus en plus aiguë, a fait du dessalement de l'eau de mer une priorité nationale. Ce choix stratégique est motivé par la nécessité de garantir l'approvisionnement en eau potable pour une population en croissance, tout en soutenant le développement agricole.

    Un plan ambitieux: Le pays vise à produire 50% de son eau potable par dessalement d'ici 2030. De nombreuses stations de dessalement sont déjà opérationnelles ou en construction, notamment à Casablanca, Agadir, l'Oriental, Laâyoune et Dakhla. Ces infrastructures sont conçues pour être durables, en utilisant des énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien.

    Les avantages du dessalement: Cette solution technologique permet de transformer l'eau de mer en eau potable, offrant ainsi une source d'eau indépendante des variations climatiques. De plus, le dessalement contribue à sécuriser l'approvisionnement en eau pour les zones urbaines et rurales, et soutient le développement de l'agriculture.

    Des défis à relever: Malgré ses avantages, le dessalement présente également des défis, notamment en termes de coût énergétique et d'impact environnemental. Pour minimiser ces impacts, le Maroc met en œuvre des mesures pour optimiser la consommation énergétique des stations de dessalement et pour protéger les écosystèmes marins.

    Un soutien financier: Le Crédit Agricole du Maroc a lancé un programme de financement spécifique pour encourager les agriculteurs à investir dans des stations de dessalement d'eau saumâtre. Cette initiative vise à renforcer la résilience du secteur agricole face à la sécheresse.

    En conclusion, le Maroc a fait du dessalement un pilier de sa politique de l'eau. Cette approche, associée à d'autres mesures de gestion de l'eau, vise à garantir la sécurité hydrique du pays à long terme.

     

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