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Le Blog Fellah Trade - Page 23

  • Hausse de la production de roses parfumées sur la période 2015-2018

    rose-a-parfum-maroc.jpgLa 57ème édition du Festival de la Rose de Kelaât M'Gouna s'est ouverte avec l'annonce que le Maroc s'est placé, en 2018, au troisième rang des producteurs mondiaux de roses parfumées, derrière la Bulgarie et la Turquie, avec une production moyenne de 3.200 tonnes de roses fraîches par an, indique le360.ma.

    Cette déclaration a été faite par le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, lors de l'inauguration de cet événement au cours duquel des statistiques ont été livrées aux médias, indique un communiqué du ministère.

    Suite au contrat-programme signé en 2012 entre le gouvernement et les professionnels de ce secteur, la production de roses est passée d’une moyenne de 2.500 T/an, avant le lancement du Plan Maroc Vert (2003-2007), à 3.350 T/an de roses fraîches lors de la période 2015-2018, soit une augmentation de 30%.

    Pour la campagne de 2019, la production de roses escomptée est estimée à 3.900 tonnes. Quant aux exportations, elles ont atteint une moyenne de 8 millions de dirhams sur les 3 dernières années pour un volume moyen de 63 tonnes, précise la même source.

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Projet de préservation des plantes aromatiques et médicinales

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     En partenariat Avec la Fondation Suisse « Swisscontact », et en collaboration avec plusieurs acteurs locaux, l’Association des Coopératives des plantes aromatiques et médicinales Drâa Tafilalet a procédé, à Er-rich Province de Midelt, le Mercredi 20 Mars 2019, au lancement du projet « Perspectives de promotion du secteur des PAMs dans la Région Draa Tafilalet ».

    Ont pris part au séminaire du lancement en plus des représentants de la Fondation Swiss contact, le Président du Conseil Communal d’Er-rich, le Pacha de la ville, le Directeur de la Chambre d’Agriculture de la Région Drâa Tafilalet et Une soixante de personnes représentant des coopératives, des collectivités territoriales, de la société civile et de la presse.

    Ont également participé à cette rencontre les représentants des administrations suivantes :   Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts, Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Tafilalet, Office National du Conseil Agricole, Office National de la Sécurité sanitaire des produits alimentaires et l’Institut National de la recherche Agronomique.

    Dans son allocation d’ouverture de ce séminaire, le Président de l’Association des Coopératives des plantes aromatiques et médicinales Drâa Tafilelt (ASCOPAM- DT), Mhammed Ait Yidir, a mis en exergue l’importance de préservation et valorisation de cette filière en précisant que la Région Drâa Tafilalet dispose de potentialités importantes en termes de biodiversité végétale.

    Il a signalé également que toutes les Coopératives membres de l’Association ASCOPAM-DT sont mobilisées en vue de mettre en œuvre toutes les activités prévues par ce projet financé par la coopération Suisse au Maroc et supervisé par Swisscontact.

    Le représentant de la Fondation Swiss Contact, Mr Kamal Bouidi a, de son côté, présenté les Axes stratégique et les objectifs spécifiques tracés par ce projet en précisant que le premier  axe vise à renforcer l’Association PAM Drâa Tafilalet sur le plan institutionnel et de gouvernance .Le deuxième axe, précisa l’intervenant, vise à améliorer les capacités techniques et de gouvernance des Coopératives ainsi que les chaines de valeur générales des plantes aromatiques et médicinales.

    Les représentants des différentes institutions gouvernementales ont évoqué au cours de leurs allocutions respectives l’importance de promotion de la filière des PAMs qui pourrait jouer moyennant sa valorisation un rôle capital dans la création de l’emploi aux jeunes ruraux et dans l’amélioration de revenus des populations locales. Ils ont également exprimé leur volonté de soutenir et d’accompagner la mise en œuvre des activités figurant dans le plan d’action de ce projet qui aura un impact positif sur la préservation des PAMS de la Région Draa Tafialet via le renforcement des capacités des Coopératives membres de l’Association ASCOPAM- DT.

    Après les allocations d’ouverture, le professeur Ahmed Boukil, expert et chercheur chevronné en biodiversité a présenté un exposé sur l’Etat de lieux de la filière PAM dans la Région Drâa Tafilalet. Deux autres exposés portant sur « la valorisation des PAMs de la Région Drâa Tafilalt, Contraintes et opportunités » et sur « les procédures d’octroi des autorisations de l’ONSSA » ont été également présentés respectivement par Younes Notfia chercheur à l’Institut National de la Recherche Agronomique Errachidia et Nasser Salhi de l’ONSSA de Midelt.

    Le Panel scientifique a été suivi par un débat très fructueux. Les participants à ce séminaire se sont par la suite organisés en deux groupes de travail autour de deux ateliers dont le premier porte sur « les mécanismes possibles de synergie régionale entre les différents acteurs pour une meilleure promotion des PAM dans la région Drâa Tafilalet ». Le second atelier s’est déroulé sous forme d’un focus groupe sur le diagnostic de Coopératives des PAMs de la Région Drâa Tafilalet.

    Le séminaire a été clôturé par la restitution des travaux de groupes dont les principales recommandations évoquent, entre autres, la nécessité de travailler en synergie et de domestiquer et de gérer la production et la multiplication des plantes aromatiques et médicinales de la Région Draa Tafilalet

    Il y’a lieu de rappeler finalement  que l’Association des Coopératives des Plantes aromatique et médicinales Drâa Tafilalet ( ASCOPAM DT) a été fondée dans le cadre de la création d’un PAM fédéral en 2015 parallèlement à cinq autres associations PAM régionales. Aujourd’hui, ASCOPAM DT regroupe 15 Coopératives dans la région Drâa Tafilalet.

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Amélioration des stations de conditionnement des agrumes

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    Le complexe horticole de l’Institut agronomique et vétérinaire (IAV) Hassan II a organisé, en début de cette semaine, une table ronde sur les leviers potentiels d’amélioration de la compétitivité des stations de conditionnement des agrumes.

    L’événement a été amorcé par l’Association des conditionneurs d’agrumes du Maroc (Ascam) pour dresser l’état des lieux du secteur et mettre en exergue ses freins et leviers de développement. Dans ce contexte, le président de l’Ascam , Khalid Bounajma, a mis le point sur les capacités mal exploitées des stations de conditionnement

    Au Maroc, les unités de conditionnement sont au nombre de 66 dont 24 dans le Souss. Elles disposent d’une capacité mensuelle totale de 199 800 tonnes. En dehors des mois de novembre à mars, avec des pics de mi-novembre au 10 janvier, cette capacité est cependant utilisée à peine à 50% et parfois bien moins. Ceci est expliqué par la saisonnalité de l’activité et le manque de main d’œuvre spécialisée dans la cueillette des agrumes. D’où cet indicateur : 45% de la marchandise livrée ne respectent pas les cahiers de charge de l’export.

    M. Bounajma ajoute que le développement des marchés africain et local, pourrait être le salut pour faire fonctionner ces établissements à plein régime. Mais encore faut-il que ces marchés potentiels soient mieux structurés et mieux encadrés.

    Par ailleurs, le manager a rappelé la désorganisation engendrée par la multitude d’intervenants et intermédiaires, au niveau du marché local. Il a expliqué ‘’Un processus qui cause beaucoup de gaspillage et une offre de produit de mauvaise qualité à un prix élevé. Ce qui bloque la consommation sans oublier un manque à gagner pour les producteurs’’. En effet, l’amélioration du marché interne, tant en valeur qu’en qualité des produits, passe par les stations de conditionnement. ‘’La vente directe aux grandes et moyennes surfaces de distribution, à travers les stations de conditionnement, va permettre un respect de la chaine de froid’’, ajoute-t-il.

    Dans ce contexte, Bilal Benamour, consultant dans la supplychain, a mis en exergue l’amélioration de l’emballage qui peut être un levier de performance pour les entreprises sur le marché interne. Mais pour que le packaging se développe sur le marché local, encore faut-il que des encouragements soient mises en place à ce niveau.

    Selon M.Bounajma, la subvention devrait être de 30%. L’établissement d’un cahier de charges pour la gestion de la relation conditionneur/grandes et moyennes surfaces s’avère aussi nécessaire, sans oublier un contrôle de la qualité via un organisme privé.

     

    Source : www.agrimaroc.ma