Organisés par l’Organisation internationale de lutte biologique contre les animaux et les plantes nuisibles (OILS) en collaboration avec l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, Complexe Horticole d’Agadir, les travaux de la conférence internationale sur «La protection intégrée en agrumiculture» se sont tenus du lundi 1er au 3 mars à Agadir.
Cette rencontre, a accueilli des chercheurs internationaux dans le secteur, a programmé plus d’une centaine de présentations portant sur le sujet et des questions ayant rapport avec la protection intégrée dans le domaine. Ainsi, la conférence a mis en exergue les différentes recherches et les résultats portant sur la protection intégrée en vergers d’agrumes.
Le défi d’assurer une réponse à la demande économique tout en respectant la protection de l’environnement est de mise. Regroupant plus de 22 pays, cette conférence a rassemblé des délégations provenant des pays européens, du Proche-Orient et d’Afrique du Nord.
Pour sa part, le président de la région de Souss-Massa-Drâa, Brahim Hafidi, a souligné dans ce cadre l’importance accordée à ce secteur clef au niveau du Maroc. «Cette rencontre permettra aux professionnels et chercheurs dans le secteur des agrumes d’instaurer un échange fructueux portant sur les expériences et de débattre des nouvelles techniques ayant rapport avec la protection intégrée dans le cadre de l’agrumiculture», explique-t-il. «Le Maroc a accordé une grande importance à ce secteur». Le ministère de l’Agriculture a donné naissance à l’un des plus grands programmes de développement «Plan Maroc Vert» dans lequel figure le secteur des agrumes comme l’un des piliers et nous soulignons dans ce cadre la signature du programme contractuel avec les professionnels du secteur.
«Un programme qui s’étale sur la période allant de 2009 à 2018 et dont l’objectif est la promotion de ce secteur pour augmenter la production et l’exportation d’ici 2018», détaille M. Hafidi. Soulignons, dans ce cadre, que le Maroc ambitionne d’augmenter la production pour atteindre 3,7 millions de tonnes au lieu de 1,3 million de tonnes d’ici 2018.
Source : Aujourd'hui le Maroc