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  • Le Maroc en voie de dépasser les OMD

     

    fellah-eau-potable.gifSelon la Banque mondiale, le Maroc aurait accompli des réalisations dépassant les Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d’eau et d’assainissement, grâce à une augmentation des dépenses publiques dans ce domaine.

    Une donnée soulignée et saluée par la Banque mondiale qui a précisé que les efforts déployés par le Royaume dans le secteur de l’eau sont très louables. La Banque mondiale a, par ailleurs, révélé dans une note les réalisations du Maroc dans ce secteur stratégique et ses performances sont le résultat de l’accroissement des dépenses publiques consacrées au renforcement des infrastructures dans le domaine de la gestion de l’eau et de l’assainissement.

    Les réformes entreprises au Maroc dans ce domaine ont largement contribué à l’amélioration des taux d’accès à l’eau potable dans le monde rural mais également au raccordement au réseau d’assainissement dans les quartiers périurbains.

    Par ailleurs, grâce à l’accélération des programmes d’approvisionnement en eau dans les zones rurales, y compris un projet de 60 millions de dollars financé par la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), le taux d’accès à l’eau potable est passé de 50% en 2004 à 87% en 2009 dans le monde rural, a salué la Banque. Elle a indiqué également que le Royaume a mis l’accent sur les politiques de gestion des ressources hydriques, notamment le développement de nouvelles alternatives, comme le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées.

    À cet égard, la Banque Mondiale a souligné l’importance du programme national d’économie des eaux d’irrigation, qui a mobilisé 34 milliards de dirhams, pour économiser de 30 à 50% d’eau. Les prochaines étapes dans le partenariat entre la Banque mondiale et le Maroc dans le domaine de l’eau porteront principalement sur un dialogue politique et des prêts pour accompagner davantage les réformes et les investissements, visant à adapter la gestion des ressources hydriques au changement climatique, à moderniser le secteur de l’irrigation et à réorganiser le secteur de l’approvisionnement en eau et l’assainissement.

    Enfin, la Banque a salué également la politique des barrages menée au Maroc, qui a été, selon la note, « couronnée de succès », mettant l’accent toutefois sur les efforts qui restent encore à faire notamment dans les domaines de la gestion de la demande en eau et de la préservation des ressources hydriques.

     

  • Maroc, première réserve mondiale de phosphates

    fellahtrade-phosphates.gifLe Maroc dont la capacité de production annuelle en phosphates s'élève à 30 millions de tonnes et qui détient des réserves sur plus de 500 ans, ambitionne de porter ce volume à 50 millions de tonnes d'ici sept ans, a indiqué le PDG de l'Office chérifien des phosphates (OCP), Mostafa Terrab.

    Le Maroc, premier producteur de phosphates à l'échelle de la planète, possède les trois quarts des réserves mondiales évaluées à 80 milliards de tonnes.

    Plus de la moitié de la production - 30 millions de tonnes en moyenne - est directement exportée vers l'Europe occidentale.

    Selon M. Terrab, l'augmentation de la capacité de production du royaume alaouite ne concerne pas uniquement les minerais, mais également la production chimique en général, notamment d'engrais.

    Le PDG de l'OCP, qui intervenait lors de la 1ère Conférence sur les engrais en Afrique, ouverte jeudi à Marrakech (sud de Rabat) et dont les propos sont rapportés par l'agence de presse marocaine (MAP), a signalé qu'il s'agit de même d'une réduction massive des coûts d'exploitation.

    On note que l'Afrique, qui utilise seulement 8 kg/hectare des engrais, demeure cependant très loin de la moyenne mondiale qui est de l'ordre de 100 kg/hectare.

     

    Source : allAfrica.com