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Développement rural - Page 7

  • Martil : Appel à la création d'une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales au Maroc

    plantes-medicinales-fellahtrade.pngLes participants à un colloque international, à Martil, ont plaidé en faveur de la création d’une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc, d’unifier leurs appellations et de rassembler leurs caractéristiques.

    Les intervenants lors de cette rencontre, organisée par l’Equipe de recherche  »Biologie, environnement et développement durable » (ERBEDD), en partenariat avec l’Ecole normale supérieure de Martil et l’Agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, ont souligné l’importance de créer une plate-forme scientifique spécialisée dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques, pour favoriser l’échange d’informations entre experts et chercheurs.

    Ils ont recommandé la valorisation des extraits des plantes aromatiques et médicinales et leur utilisation dans le contrôle biologique et le traitement intégré de maladies végétales, ainsi que dans le traitement de quelques maladies humaines, en particuliers certains types de cancers.

    Après avoir mis en avant l’importance de l’ouverture sur l’environnement socio-économique dans la gestion et l’exploitation des plantes médicinales et aromatiques, les intervenants ont mis en garde contre l’exploitation anarchique de certaines plantes aromatiques et médicinales, pouvant entrainer leurs extinctions.

    Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur du Colloque et professeur chercheur, Abdelfettah Maouni, a indiqué que l’événement a connu la participation de plus de 120 chercheurs et spécialistes représentant les pays de la Méditerranée, notamment la France, l’Italie, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

    Le Maroc se classe au deuxième rang mondial après la Turquie en matière de diversité végétale, a-t-il relevé, faisant savoir que cette richesse végétale comprend plus de 42.000 variétés de plantes, dont environ 800 variétés ayant des spécificités aromatiques et médicinales.

    Il a appelé à ce que cette richesse végétale « soit bien exploitée », mettant l’accent sur l’importance de sa valorisation avant exportation afin de booster sa valeur ajoutée.

    Il a également invité les responsables des entreprises marocaines spécialisées dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique à tirer profit des recherches et des études scientifiques menées dans les facultés et les centres de recherche, ainsi que de soutenir la recherche scientifique dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques.

    Cette manifestation de trois jours, vise à mettre en avant les résultats des recherches scientifiques dans le domaine des PAM et à encourager leur valorisation, leur protection et leur à l’échelle nationale dans le respect des normes du développement durable et de la conservation de la biodiversité, en plus de connaitre l’état d’exploitation de ces plantes dans la lutte biologique, et de contribuer à l’actualisation du bilan d’utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans la médecine traditionnelle, contemporaine et dans le domaine agricole.

    Au programme figurent des séances plénières et des ateliers sur « Les plantes aromatiques et médicinales entre valorisation, surexploitation et changements climatiques », « L’éthnobotanique et l’éthnopharmacologie », « La chimie des plantes aromatiques et médicinales », « L’optimisation phytosanitaire des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les ennemis des plantes par les plantes) » et « L’optimisation pharmacologique des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les maladies et le cancer par les plantes) ».

     

    Source : www.agrimaroc.ma

     

  • Oriental: Un partenariat ADO-ONUDI pour la promotion des produits de terroir

    Berkane – La valorisation de certains produits de terroir et le développement du commerce solidaire, tels sont les principaux objectifs d’un projet réalisé par l’Agence de développement de l’Oriental (ADO) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) au niveau de la province de Berkane.

    Un communiqué de l’ADO précise dans ce sens qu’un projet pilote relatif à la filière miel a été mené dans un territoire de la province groupant trois communes, à savoir Tafoughalt, Sidi Bouhria et Rislane, et ce dans la perspective de le généraliser sur le territoire régional.

    Pour les responsables de l’ADO, la conclusion d’un accord de partenariat avec l’ONUDI pour la valorisation de certains produits s’inscrit dans la droite ligne de sa stratégie de développement et de promotion des produits de terroir et l’introduction d’une nouvelle culture de développement local.

    Ce projet de partenariat vise l’encouragement de l’auto-emploi, le développement de l’esprit entrepreneurial et l’accompagnement des apiculteurs pour mettre fin aux pratiques traditionnelles qui négligent les mesures de sécurité sanitaire.

    Le but est de sensibiliser également les producteurs à travailler en réseau, afin de réduire les coûts, mutualiser l’investissement et contribuer à la chaine de valeur des filières.

    Pour la mise en œuvre de cette expérience, l’Agence de l’Oriental et son partenaire onusien ont appuyé techniquement et financièrement le « GIE Miel Oriental », qui regroupe 4 coopératives réunissant 30 membres, pour l’installation d’une unité moderne d’extraction et de conditionnement, l’augmentation du nombre des ruches et l’organisation de cycles de formation pour les coopérateurs bénéficiaires dans des domaines techniques et commerciales.

  • L’arboriculture fruitière pour faire fleurir la région Fès-Boulemane

    Alors que l'ambitieuse vision du Plan « Maroc vert » est en phase de donner ses premiers fruits, le plan agricole régional (PAR) Fès-Boulemane, qui en est la déclinaison locale, s'est bien donné les moyens de ses ambitions.

    Pour y arriver, rien de plus sûr qu'un secteur qui présente un fort potentiel de développement dans toute la région : l'arboriculture fruitière.

    L'olivier, les rosacées et le figuier figurent, à cet effet, à la tête des filières retenues pour porter les ambitions du PAR, qui devra mobiliser au total un montant de 10,6 milliards de DH à l'horizon 2020, avec, à la clé, 108 projets (55 dans la production animalière et 53 dans la production végétale).

    LES ROSACEES : UN INVESTISSEMENT LOURD POUR BOOSTER LA FILIERE

    fellahtrade_orange_tree.jpgUne enveloppe conséquente de 3,64 milliards de DH est dédiée au développement de la filière des rosacées entre 2010 et 2020. Au moins quatre objectifs devront être atteints : Améliorer le revenu des producteurs, valoriser la production locale, inciter les agriculteurs à investir davantage dans le domaine arboricole et réduire les effets de la spéculation exercée par les intermédiaires.

    Dans le détail, le projet de développement de cette filière, qui occupe une superficie de 8.000 ha, soit 30 pc de la superficie nationale, table sur une superficie additionnelle de 4.700 ha et pas moins de 2.000 bénéficiaires dans les sous-filières du pommier, du prunier et de l'amandier.

    Rien que pour 2012, il est prévu le lancement de projets dans les filières des prunes, pour un coût de 23,42 MDH, de l'amandier (7,33 MDH) et du pommier (28,40 MDH).

    Des investissements qui serviront, entre autres, à la plantation de 450 ha de prunier, l'équipement des parcelles en irrigation en goutte à goutte, l'assistance technique des agriculteurs, la plantation de 420 ha d'amandier avec la technique de conservation des eaux et des sols, la mise en place d'une unité de concassage d'une capacité de 1T/J, la plantation de 200 ha de pommier, la construction d'une unité frigorifique d'une capacité de 2.000 T et la reconversion du système d'irrigation gravitaire en goutte à goutte pour une superficie de 300 Ha.

    LA FILIERE OLEICOLE: UN FORT POTENTIEL EN COURS D'EXPLOITATION

    fellahtrade_olive.jpgDeuxième filière en termes d'assolement régional, après les céréales, l'Olivier peut être considéré comme l'une des filières qui présentent un fort potentiel de développement dans la région.

    Ses atouts sont de taille : une prédominance des conditions édaphiques favorables aux plantations oléicoles, la disponibilité d'une infrastructure industrielle de transformation et de valorisation (108 unités modernes et semi-modernes et 980 Maâsras), la disponibilité d'une main d'oeuvre bon marché et la diversité des aides financières accordées par l'Etat dans le sens de la promotion des plantations oléicoles et l'encouragement de la création des vergers oléicoles.

    La région peut aussi se vanter d'avoir des oliveraies régionales relativement jeunes, dans la mesure où près de 45 pc ont moins de 15 ans et sont dominées par la célèbre variété Picholine marocaine.

    En termes de chiffres, la filière devra mobiliser à l'horizon 2020 des montants de plus de 248 MDH, qui serviront à l'extension des superficies sur 32.000 ha en faveur de 36.200 agriculteurs. Trois objectifs majeurs y ont assignés : l'extension de la superficie oléicole, l'intensification et la valorisation de la production et l'amélioration de la qualité.

    Pour l'année en cours, d'importants projets d'un montant de plus de 77,59 MDH devront voir le jour dans une dizaine de communes rurales éparpillées dans toute la région.

    A côté de ces projets, les efforts de développement de la filière oléicole sont notamment appuyés par les projets oléicoles lancés dans le cadre du Millenuium Chellenge Account (MCA).

    D'un coût global de 510,8 MDH, les projets-MCA (2008-2013) portent, entre autres, sur l'extension des plantations d'olivier sur une superficie de 8.269 Ha, la réhabilitation et l'intensification des plantations d'oliviers sur 3.240 Ha, l'aménagement hydro-agricole sur une superficie de 4.085 Ha et la réhabilitation de l'olivier des petite et moyenne hydrauliques sur 2.500 Ha.

    LE FIGUIER: UNE FILIERE QUI SE PREPARE A FLEURIR

    fellahtrade_fig_tree.jpgBien qu'elle reste peu importante pour les agriculteurs de la région Fès-Boulemane, la filière du figuier semble considérer 2012 comme l'année de l'éclosion.

    La filière, dont la superficie ne dépasse guère les 418 ha, verra le lancement de projets d'un montant de 9 MDH, au profit de 515 agriculteurs dans six communes rurales de la province de Sefrou. Il s'agit de la plantation de 500 ha de figuier des variétés d'Ournakssi, Ghodanne et Chatoui avec la technique de conservation des eaux et des sols et une densité de 150 plants/Ha, l'acquisition d'une unité de séchage des figues d'une capacité de 3 T/j et l'assistance technique des agriculteurs.

    Une fois menés à terme, ces projets devront permettre l'amélioration du rendement de 0,8 à 6 Tonnes/Ha, la réalisation d'une production en figues de 3.000 Tonnes et la création de 15.600 journées de travail supplémentaires par an.

     

    source : MAP