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Développement rural - Page 9

  • Projet de développement du safran à Taliouine

    fellahtrade-safran.gifDans le cadre du Plan Maroc Vert,  ce projet quadriennal (2010-2013), qui couvre une superficie totale de 1.030 hectares dans le cercle de Taliouine, prévoit l'extension des superficies plantées sur 500 hectares, l'intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l'installation du système d'irrigation goutte à goutte (1030 ha).

    Les opérations du projet permettront une économie de l'eau de 55 pc, l'aménagement et l'équipement de cinq puits, la réalisation d'une unité de valorisation de la production ainsi que l'encadrement et l'assistance technique des bénéficiaires.

    Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle du safran à Taliouine de 1.325 à 6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), à améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH l'hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels. fellahtrade-safran2.gif

    Le projet de promotion du safran dans le cercle de Taliouine s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de cette filière, laquelle stratégie est destinée à promouvoir une identité propre pour le safran marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée.

    Elle tend également à favoriser l'organisation de la filière en incitant à l'agrégation des producteurs et en lançant des initiatives novatrices telles que la création de la Maison du safran.

    Cette stratégie nationale vise en outre à instaurer des mesures de préservation de la production nationale, en particulier l'interdiction de l'exportation des bulbes semences de Safran et la labellisation du produit à travers l'appellation d'origine contrôlée "Safran de Taliouine".

    La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa (95 pc), totalise 75 millions de DH annuellement. Les deux tiers de la production sont commercialisés sur le marché international.

    Cette nouvelle structure, qui dispose d'espaces dédiés aux coopératives, d'un laboratoire, de salles de tri et d'un musée d'articles et produits de la filière, est le fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain, le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, le conseil provincial de Taroudant, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime et des opérateurs privés.

    La Maison du safran jouera un rôle primordial dans l'organisation de la filière et la commercialisation de la production par la mise en place d'une bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente. Elle offre un espace pour l'échange d'expériences en la matière et pour l'encadrement des professionnels concernant les techniques de production et de valorisation.

    source : MAP

  • Ecolodge ouednoujoum, entre tourisme et écologie

    fellahtrade-ouednoujoum2.gifEcolodge ouednoujoum a été nominé, dans la catégorie «Initiative», par le jury d’«ALM Ecology Trophy», les trophées de l'écologie. Ce bivouac écologique constitue un pôle de tourisme rural par excellence.

    C'est une véritable plate-forme de l'écotourisme à l'international. Son espace géo-biologique procure la sérénité par sa qualité biotique et son ionisation atmosphérique naturelle. Quant au patrimoine de la vallée, il est en mesure de devenir un espace d'accueil touristique. C'est pourquoi sa position privilégiée mérite d'être creusée pour une meilleure exploitation et rentabilisation à vocation touristique et culturelle. S'il en est ainsi, ce produit d'avant-garde, très recherché par les touristes individuels et les tour-opérateurs étrangers actuellement, est le seul mode d'industrie des loisirs dit tourisme rural et durable qui se rattache à la culture, à la tolérance et au rapprochement des uns et des autres.fellahtrade-ouednoujoum.gif

    De surcroît, il est susceptible de promouvoir une économie en circuit court et durable, d'engendrer un mouvement dynamique des marchés émetteurs. Le développement de ce produit permettra d'attirer une nouvelle clientèle et d'augmenter les investissements dans le monde rural. L'objectif attendu est de réduire la pauvreté, améliorer le niveau de vie de la population rurale et soutenir la croissance économique régionale.

    De ce fait, le tourisme rural est devenu un axe de développement majeur pour que le monde rural profite des retombées des grands pôles touristiques du pays et essaie, à travers cet apport, de protéger la nature. La protection de l'environnement étant la clé d'un développement durable du tourisme rural.

  • Le Maroc en voie de dépasser les OMD

     

    fellah-eau-potable.gifSelon la Banque mondiale, le Maroc aurait accompli des réalisations dépassant les Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d’eau et d’assainissement, grâce à une augmentation des dépenses publiques dans ce domaine.

    Une donnée soulignée et saluée par la Banque mondiale qui a précisé que les efforts déployés par le Royaume dans le secteur de l’eau sont très louables. La Banque mondiale a, par ailleurs, révélé dans une note les réalisations du Maroc dans ce secteur stratégique et ses performances sont le résultat de l’accroissement des dépenses publiques consacrées au renforcement des infrastructures dans le domaine de la gestion de l’eau et de l’assainissement.

    Les réformes entreprises au Maroc dans ce domaine ont largement contribué à l’amélioration des taux d’accès à l’eau potable dans le monde rural mais également au raccordement au réseau d’assainissement dans les quartiers périurbains.

    Par ailleurs, grâce à l’accélération des programmes d’approvisionnement en eau dans les zones rurales, y compris un projet de 60 millions de dollars financé par la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), le taux d’accès à l’eau potable est passé de 50% en 2004 à 87% en 2009 dans le monde rural, a salué la Banque. Elle a indiqué également que le Royaume a mis l’accent sur les politiques de gestion des ressources hydriques, notamment le développement de nouvelles alternatives, comme le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées.

    À cet égard, la Banque Mondiale a souligné l’importance du programme national d’économie des eaux d’irrigation, qui a mobilisé 34 milliards de dirhams, pour économiser de 30 à 50% d’eau. Les prochaines étapes dans le partenariat entre la Banque mondiale et le Maroc dans le domaine de l’eau porteront principalement sur un dialogue politique et des prêts pour accompagner davantage les réformes et les investissements, visant à adapter la gestion des ressources hydriques au changement climatique, à moderniser le secteur de l’irrigation et à réorganiser le secteur de l’approvisionnement en eau et l’assainissement.

    Enfin, la Banque a salué également la politique des barrages menée au Maroc, qui a été, selon la note, « couronnée de succès », mettant l’accent toutefois sur les efforts qui restent encore à faire notamment dans les domaines de la gestion de la demande en eau et de la préservation des ressources hydriques.