Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Blog Fellah Trade - Page 33

  • Filière phoenicicole: le Maroc est classé 7e à l'échelle mondiale

    dattes.jpgLa palmeraie marocaine couvre une superficie d’environ 48.000 ha, ce qui correspond à près de 4,8 millions de palmiers, soit une densité moyenne de 100 pieds par hectare. Le Royaume du Maroc tient le 3e rang au niveau des pays du Maghreb et le 7e rang à l’échelle mondiale.


    Le secteur phoenicicole au Maroc
    Au Maroc, La production de dattes s’élève à plus de 100.000 tonnes. Quant à la consommation, elle s’élève à 3 kg/habitant, contre 15 kg/habitant au niveau des zones de production. Le patrimoine phoenicicole est concentré au niveau de trois régions principales: Ouarzazate (41%), Tafilalet (28%) et Tata (20%). Les régions d’Ouarzazate et d’Errachidia contribuent à elles seules à hauteur d’environ 90% de la production nationale de dattes.

    L’aire géographique du palmier dattier au Maroc s’étale sur 13 provinces situées au Sud-est du Maroc: Figuig, Errachidia, Tinghir, Ouarzazate, Zagora, Tata et Guelmim. Ces provinces représentent près de 98% du patrimoine phœnicicole national.

    L’activité phœnicicole participe de 40 à 60% à la formation du revenu agricole pour plus de 1,4 million d’habitants. Et contribue ainsi à la création de 1,6 million de journées de travail, soit l’équivalent de 6.400 travailleurs permanents, à raison de 250 journées par an. Néanmoins, la filière fait tout de même face à un certain nombre de défis tels que: un déficit de production de vitroplants et un mix variétal non adapté aux besoins des investisseurs. Ceci implique un ralentissement de l’investissement de la filière notamment dans le cadre des projets de Partenariat Public-Privé (PPP).

    Le Maroc importe 30% de ses besoins en dattes et l’approvisionnement du marché local par la production nationale devrait constituer une priorité dans le but de couvrir la demande nationale notamment durant la période de Ramadan. En effet, le déficit en capacités frigorifiques limite le calendrier et le potentiel de commercialisation des producteurs.

    Promouvoir et développer le secteur phoenicicole
    Dans le but de promouvoir et développer le secteur phoenicicole, l’Etat a entrepris diverses actions qui visent à renforcer les structures de recherche, d’encadrement et d’inciter les agriculteurs à la restauration de leurs palmeraies via une réorganisation professionnelle de la filière à différents niveaux de production, d’interprofession et de valorisation des dattes. L’instauration en 2007 de la loi 01-06 relative au développement durable des palmeraies et à la protection du palmier dattier; Et enfin, la création, en novembre 2009, de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA).

    Un contrat programme pour le développement de la filière phoenicicole
    Un contrat programme pour le développement de la filière phoénicicole a été signé en 2010 entre le Gouvernement et l’Interprofession (FIMADATTES). Ce contrat programme vise la réhabilitation et la reconstitution des palmeraies existantes sur une superficie globale de 48.000 ha et l’extension des plantations à l’extérieur des palmeraies, sur une superficie de 17.000 ha. L’objectif étant d’atteindre une production de 160.000 tonnes à l’horizon 2020.

    Le contrat programme vise aussi à renforcer les disponibilités nationales de vitroplants en portant la capacité annuelle moyenne de production à 300.000 plants entre 2010 et 2020 (contre 60.000 plants/an lors du quinquennat 2005-2009). Ce contrat programme a également pour objectif le développement des exportations des dattes de qualité supérieure dans le but d’atteindre 5.000 tonnes en 2020. Mais aussi, la valorisation d’un tonnage global de 110.000 tonnes, soit près de 70% de la production attendue à l’horizon 2020, dont 70.000 tonnes en dattes fraiches conditionnées, 20.000 tonnes en produits transformés et 20.000 tonnes en aliments de bétail.

    Suite à la mise en oeuvre du Plan Maroc Vert, la production de dattes a atteint 108.000 tonnes en 2013, soit +15% par rapport à l’année 2010, date du début du contrat programme.

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Comprendre l’agrégation agricole au Maroc

    Le programme Compétitivité économique du Maroc a pour objectif de réduire les freins au commerce et à l’investissement, particulièrement dans le secteur agricole.

    Il a contribué à renforcer les liens entre petits agriculteurs, industriels et marchés, notamment à l’export. A travers des contrats d’agrégation, un travail soutenu de suivi techniques et de prospection de marchés, le programme a permis de changer la vie de plusieurs petits agriculteurs, notamment dans la région de Oualidia. Dans ce film, tous les intervenants témoignent…

    Source : www.agrimaroc.ma

     

  • Russie : le contexte international profite aux tomates marocaines

    culture-tomate.jpg

    La tomate représente une grande part sur ​​le marché mondial des fruits et légumes. En Russie, les tomates turques sont remplacées par celles marocaines.

    Les tomates représentent une grande part sur ​​le marché mondial des fruits et légumes. Ceci est justifié également par les chiffres enregistrés. En 2014, un total de 9,1 milliards de dollars ont été investis dans le marché de la tomate. Cela représente une augmentation de 10,4 % par rapport à 2010. Les plus importants distributeurs de tomates sont des pays de toutes les régions du monde, indique Freshplaza.com.

    Le site d’information procède cette semaine à une analyse de la situation de nombreux pays en matière d’exportation de tomates: le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, la France, l’Espagne, le Maroc, la Turquie, la Russie, la Jordanie, le Pakistan, l’Australie, le Japon, les États-Unis, la République dominicaine, le Mexique et la Chine.

    Les tomates turques réjouissaient d’une grande importance auprès des consommateurs russes, mais depuis que le gouvernement russe a fermé sa frontière  en janvier aux importations turques, y compris les tomates, les importateurs russes ont remplacés ce fruit par des produits marocains malgré le long chemin que vont subir les tomates marocaines pour arriver à la Russie, indique le site d’information. Par conséquent, les importations ont été réduites et les prix en Russie ont fortement augmenté. « La conclusion est que le boycott sur les tomates turques est une grande perte pour le marché russe», déclare un importateur cité par le site d’information.

     

    Source : www.agrimaroc.ma