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Le Blog Fellah Trade - Page 35

  • Huile d'olive : une belle opportunité pour les producteurs marocains

    secteur-huile-olive-maroc.jpgLe marché de l’huile d’olive bat son plein pour les pays africains du pourtour de la méditerranée et notamment depuis le déclin des situations de l’Espagne et de l’Italie.
    Le niveau du marché de l’huile d’olive n’a jamais été aussi haut depuis 10 ans (à savoir la tonne est chiffrée à 45 000 dirhams) et comme cette hausse est également liée aux productions difficiles que connaissent l’Espagne et l’Italie, le Maroc peut donc tirer partie de cette belle opportunité, on le dit souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et c’est ainsi actuellement pour la précieuse huile d’olive.

    Crise économique, conditions climatiques difficiles, notamment en raison de la sécheresse, l’Espagne ne peut assurer ses quotas habituels, quant à l’Italie avec la bactérie «Xylella Fastidiosa», la production a été réduite de moitié…

    Ainsi, cette situation favorise le marché Nord Africain et les exportations sont donc en augmentation vers les pays européens. Tunisie pour 75 % et Rabat souhaite donc profiter de tout cela pour atteindre la troisième place au niveau mondial d’ici 5 ans… une réelle opportunité donc pour les producteurs marocains d’huile d’olive.

    Grâce au Plan Maroc Vert, et aux ambitions de son économie agricole, le Maroc compte déjà 1 million d’hectares d’oliveraie récemment plantés sur les 1,2 million d’hectare qu’il faudra au total pour atteindre l’objectif fixé…
    Actuellement, l’huile d’olive vierge est passée de 24  dirhams le kilogramme à 35 dirhams, et cela en une année seulement, ainsi, il est normal que les producteurs marocains regardent l’avenir sous de meilleurs hospices…

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Banque mondiale : prêt de 150 millions de dollars pour les agriculteurs marocains

    agriculture-marocaine.jpgLa Banque mondiale (BM) a accordé, un prêt de 150 millions de dollars visant à améliorer l’utilisation des ressources en eau dans l’agriculture marocaine.

    Un communiqué de la Banque Mondiale indique que le projet de Modernisation de l’irrigation à grande échelle financera la modernisation des réseaux d’irrigation et renforcera les capacités des prestataires de services afin d’optimiser la gestion d’une ressource limitée et de permettre à environ 9.300 agriculteurs de disposer de services hydriques fiables dont ils ont besoin pour pratiquer des cultures de plus grande valeur.

    Le projet s’inscrit dans la collaboration que le gouvernement marocain et la Banque mondiale poursuivent de longue date dans le secteur de l’irrigation, précise la même source, notant qu’il s’agit du deuxième projet visant à appuyer le Programme national d’économie et de valorisation de l’eau en irrigation (PNEEI).

    Le projet prévoit de faciliter l’accès des agriculteurs à l’eau - à la demande et de façon individuelle - dans quatre des neuf Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) et, plus précisément, d’appuyer les ORMVA chargés de la gestion des périmètres d’irrigation à grande échelle de Doukkala, du Gharb, du Haouz et de Tadla.

    "Dans les périmètres d’irrigation à grande échelle du Maroc, de nombreux agriculteurs ne disposent pas d’un accès satisfaisant à l’eau, ce qui cause un certain nombre de problèmes. Ils sont contraints de gérer l’eau de façon collective sans connaître exactement la quantité utilisée par chacun d’entre eux ni les frais dont ils doivent s’acquitter, ce qui est souvent source de différends", explique Gabriella Izzi, chef du projet et spécialiste senior de l’agriculture à la Banque mondiale, citée dans le communiqué. Elle a ajouté que "les agriculteurs - surtout les petits exploitants - ont tendance à faire des choix peu risqués, ce qui les conduit à produire des cultures relativement peu sensibles au stress hydrique, mais faiblement rentables".

    La Banque mondiale fait observer que grâce aux investissements en infrastructure, à l’assistance technique et au renforcement des capacités prévus par le projet, les ORMVA pourront aider les agriculteurs à bénéficier d’un accès continu et fiable à l’eau. Le projet facilitera également la mise en place de compteurs d’eau individuels dans chaque exploitation agricole de manière à ce que le volume d’eau consommé puisse être précisément établi. L’amélioration du service permettra de recourir à des techniques d’irrigation plus efficientes, telles que l’irrigation au goutte-à-goutte.

    "Le projet créera des condition de nature à permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs choix de cultures et d’accroître leur productivité. Ces exploitants pourront utiliser l’eau avec une efficacité et une efficience accrues, augmenter leurs rendements et l’intensité de leurs cultures et réorienter leurs systèmes de production vers des cultures de plus grande valeur", indique, pour sa part, Marie-Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations pour le Maghreb à la Banque mondiale. Elle a, en outre, précisé que ces changements "se traduiront par une hausse des revenus et des moyens de subsistance des agriculteurs. On estime que la modification des cultures et l’augmentation de leur intensité pourraient entraîner un doublement ou un triplement des revenus des petits exploitants dans l’ensemble des périmètres visés par le projet".

     

    Source : menara.ma

  • Blé : Production record

    ble-fellahtrade.jpgLe département de l'agriculture envisage le maintien des droits de douane élevés sur l'importation du blé tendre au-delà de la fin de l'année

    Cette annonce fait suite à un niveau de production record de la campagne céréalière 2014-2015 (110 millions de quintaux).

    L'opération de collecte de blé tendre a confirmé ce niveau de production record, assure le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime dans un communiqué, qui ajoute qu'afin de protéger cette récolte et d’optimiser les conditions de son écoulement, l’Etat avait décidé d’une augmentation des droits de douane sur l’importation du blé tendre du 1er mai jusqu’au 31 octobre 2015.

    Selon la même source, la collecte nationale est en mesure de couvrir la demande et assurer le bon approvisionnement du marché pour les mois à venir et ce, jusqu’à la fin de l’année. "Vu l’importance des volumes de la production nationale, il serait ainsi envisagé, selon le déroulement de la campagne, de prolonger la période de protection du marché national du blé au-delà du délai précité pour éviter de pénaliser la récolte nationale et de garantir le déroulement de l’opération de commercialisation dans un environnement serein et favorable", affirme le ministère.

    La commercialisation de la récolte nationale entamée lors des dernières semaines se déroule dans de bonnes conditions, alors que les prix de vente devront également connaitre un redressement vu la bonne qualité de la récolte, conclut le ministère.

    Source : menara.ma