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Le Blog Fellah Trade - Page 34

  • 2015, une année agricole "exceptionnelle" pour le Maroc

    irrigation-agriculture-maroc.jpgLa récolte record enregistrée l’année dernière a contribué à faire de 2015 une année exceptionnelle pour le secteur agricole marocain, selon une étude bilan de l’Oxford Business Group (OBG).

    Le secteur agricole contribue à hauteur d’environ 15 à 20 % au PIB de l’économie marocaine et fournit des emplois directs à plus de 4 millions de personnes, a précisé cette étude, rappelant que la récolte céréalière a atteint des sommets, s’élevant à 11 millions de tonnes sur l’ensemble de l’année qui s’est écoulée.

    Selon les experts du cabinet d’étude britannique, le gouvernement du Royaume aspire à prolonger la croissance du secteur avec le lancement d'un plan visant à soutenir les producteurs et à stimuler l’emploi. Doté d’un budget de 174 milliards de dirhams (16,1 milliards d’euros), le Plan Maroc Vert entend moderniser le secteur et le rendre plus concurrentiel à l’échelle internationale, tout en proposant des aides ciblées aux petits exploitants pour une croissance plus inclusive dans les zones rurales.

    Ce plan devrait permettre la création de quelque 1,15 million d’emplois dans le secteur d’ici 2020 et multiplier par trois les revenus de 3 millions de ruraux.

    Croissance des exportations agricoles de 34 %

    Selon le ministère de l’Agriculture, cité par l’OBG, le secteur agricole, conforté par une valeur ajoutée qui a augmenté de 50 % depuis 2008, connait une progression soutenue comme en témoignent les indicateurs qui affichent une croissance des exportations agricoles de 34 %.

    La valeur ajoutée agricole a augmenté de 70 MMDH en 2008 à 105 MMDH en 2014, ce qui montre qu'elle progresse plus rapidement que celle du reste de l’économie. Ces chiffres signifient que le revenu/tête a progressé de 48 % dans le monde rural depuis 2008.

    La hausse des exportations agricoles a été accompagnée d'une intensification des investissements dans l’économie agricole, en progression de 170 % entre 2008 et 2014, et cela particulièrement en amont. La part des investissements destinés à l’amont de filière a permis de renforcer les systèmes de production contre l’aléa climatique.

    Selon les données du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, le Plan Maroc Vert a hissé le royaume au rang de 3ème exportateur agro-alimentaire de la région MENA et 4ème exportateur du continent africain.

     

    Source : www.menara.ma

  • "Terroir du Maroc": un nouveau Label Collectif

    terroir-maroc.jpg

    L'Agence pour le Développement Agricole (ADA) vient de lancer le Label Collectif « Terroir du Maroc » pour valoriser et promouvoir les produits du terroir marocain auprès des consommateurs marocains et étrangers.

    L'ADA a procédé à l'enregistrement du Label en tant que marque collective avec son règlement d’usage auprès de l'Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale.

    La régularisation de l'utilisation de la mention produits du terroir marocain est le principal objectif de la création d’un Label collectif, et ce afin d’améliorer le revenu des petits producteurs et de rendre leurs produits plus compétitifs.

    L'obtention de l'autorisation d'usage du Label collectif « Terroir du Maroc » se fait par dépôt d'un dossier de demande auprès de l'ADA. Ainsi, d'usage du label collectif est délivré pour une durée de 3 ans renouvelable.

     

    Source : Agrimaroc.ma

  • Avenir pour "les emplois verts" au Maroc

    green-energy.jpgLe royaume a fait connaître ses ambitions sur le plan de développement des énergies renouvelables.
    A ce titre, il se trouve que les ressources humaines font actuellement et cruellement défaut.

     

    Pour palier au manque de personnel qualifié dans les énergies renouvelables, le Maroc se lance dans un projet de plan de formation de personnes qui travailleront ou seront en charge ultérieurement des futures plateformes d’exploitation des énergies vertes.

    D’ici à 2020, ce créneau devrait engendrer pour le pays, entre 50 000 et 60 000 postes.

    Pour mettre en oeuvre ce projet de plan de formation aux futurs “métiers verts” et former ainsi les personnels, trois instituts IFMEREE (institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique) sont réalisés ou en cours de réalisation.

    L’institut situé à Oujda est déjà prêt, celui de Ouarzazate et celui de Tanger sont actuellement en construction pour être livrés en 2017.

    Ces instituts formeront près de 1500 opérateurs, des techniciens et des cadres intermédiaires qui pourront ensuite intégrer des entreprises spécialisées du secteur des énergies renouvelables, énergies propres et annexes.
    Dans un premier temps, les instituts recevront des salariés en formation continue, puis ensuite des étudiants Bac -3 à Bac +3.

    L’investissement total représente plus de 280 millions de dirhams.
    Le Royaume va contribuer pour 60 millions de dirhams, l’AFD et l’UE pour 120 millions de dirhams, 22 millions de dirhams par l’expertise allemande, et autres contributions diverses.

    Pour assurer la formation, le pays s’appuiera sur  :

    • la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec),
    • la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (Fimme),
    • la Moroccan Agency for Solar Energy (Masen),
    • l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)
    • l’Agence pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee)

    Actuellement, l’énergie du Maroc est importée pour 90 % . Ainsi, et pour inverser la tendance le Maroc s’engage fortement ces dernières années dans la production des énergies renouvelables.

    Pour sa production électrique prévue en 2020 à 2000 MW, le Maroc souhaite atteindre 42 % de part des énergies renouvelables.

    Le pays s’est lancé depuis 2009 dans le “Plan solaire” avec les technologies photovoltaïques et thermodynamiques, la centrale de Boujdour (20 MW) la centrale de Ouarzazate (70 MW) et la centrale de Laâyoune (80 MW) comptent dans le projet Noor PV1 pour le photovoltaïque.

    Noor 1 (169 MW), Noor 2 (200 MW) et Noor 3 (150 MW) sont les trois phases du pendant thermodynamique.
    Pour 850 MW d’énergie éolienne sur 5 sites, l’appel d’offres a été lancé.

     

    Source : www.agrimaroc.ma