Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Blog Fellah Trade - Page 36

  • Avenir pour "les emplois verts" au Maroc

    green-energy.jpgLe royaume a fait connaître ses ambitions sur le plan de développement des énergies renouvelables.
    A ce titre, il se trouve que les ressources humaines font actuellement et cruellement défaut.

     

    Pour palier au manque de personnel qualifié dans les énergies renouvelables, le Maroc se lance dans un projet de plan de formation de personnes qui travailleront ou seront en charge ultérieurement des futures plateformes d’exploitation des énergies vertes.

    D’ici à 2020, ce créneau devrait engendrer pour le pays, entre 50 000 et 60 000 postes.

    Pour mettre en oeuvre ce projet de plan de formation aux futurs “métiers verts” et former ainsi les personnels, trois instituts IFMEREE (institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique) sont réalisés ou en cours de réalisation.

    L’institut situé à Oujda est déjà prêt, celui de Ouarzazate et celui de Tanger sont actuellement en construction pour être livrés en 2017.

    Ces instituts formeront près de 1500 opérateurs, des techniciens et des cadres intermédiaires qui pourront ensuite intégrer des entreprises spécialisées du secteur des énergies renouvelables, énergies propres et annexes.
    Dans un premier temps, les instituts recevront des salariés en formation continue, puis ensuite des étudiants Bac -3 à Bac +3.

    L’investissement total représente plus de 280 millions de dirhams.
    Le Royaume va contribuer pour 60 millions de dirhams, l’AFD et l’UE pour 120 millions de dirhams, 22 millions de dirhams par l’expertise allemande, et autres contributions diverses.

    Pour assurer la formation, le pays s’appuiera sur  :

    • la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec),
    • la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (Fimme),
    • la Moroccan Agency for Solar Energy (Masen),
    • l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)
    • l’Agence pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee)

    Actuellement, l’énergie du Maroc est importée pour 90 % . Ainsi, et pour inverser la tendance le Maroc s’engage fortement ces dernières années dans la production des énergies renouvelables.

    Pour sa production électrique prévue en 2020 à 2000 MW, le Maroc souhaite atteindre 42 % de part des énergies renouvelables.

    Le pays s’est lancé depuis 2009 dans le “Plan solaire” avec les technologies photovoltaïques et thermodynamiques, la centrale de Boujdour (20 MW) la centrale de Ouarzazate (70 MW) et la centrale de Laâyoune (80 MW) comptent dans le projet Noor PV1 pour le photovoltaïque.

    Noor 1 (169 MW), Noor 2 (200 MW) et Noor 3 (150 MW) sont les trois phases du pendant thermodynamique.
    Pour 850 MW d’énergie éolienne sur 5 sites, l’appel d’offres a été lancé.

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Huile d'olive : une belle opportunité pour les producteurs marocains

    secteur-huile-olive-maroc.jpgLe marché de l’huile d’olive bat son plein pour les pays africains du pourtour de la méditerranée et notamment depuis le déclin des situations de l’Espagne et de l’Italie.
    Le niveau du marché de l’huile d’olive n’a jamais été aussi haut depuis 10 ans (à savoir la tonne est chiffrée à 45 000 dirhams) et comme cette hausse est également liée aux productions difficiles que connaissent l’Espagne et l’Italie, le Maroc peut donc tirer partie de cette belle opportunité, on le dit souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et c’est ainsi actuellement pour la précieuse huile d’olive.

    Crise économique, conditions climatiques difficiles, notamment en raison de la sécheresse, l’Espagne ne peut assurer ses quotas habituels, quant à l’Italie avec la bactérie «Xylella Fastidiosa», la production a été réduite de moitié…

    Ainsi, cette situation favorise le marché Nord Africain et les exportations sont donc en augmentation vers les pays européens. Tunisie pour 75 % et Rabat souhaite donc profiter de tout cela pour atteindre la troisième place au niveau mondial d’ici 5 ans… une réelle opportunité donc pour les producteurs marocains d’huile d’olive.

    Grâce au Plan Maroc Vert, et aux ambitions de son économie agricole, le Maroc compte déjà 1 million d’hectares d’oliveraie récemment plantés sur les 1,2 million d’hectare qu’il faudra au total pour atteindre l’objectif fixé…
    Actuellement, l’huile d’olive vierge est passée de 24  dirhams le kilogramme à 35 dirhams, et cela en une année seulement, ainsi, il est normal que les producteurs marocains regardent l’avenir sous de meilleurs hospices…

     

    Source : www.agrimaroc.ma

  • Banque mondiale : prêt de 150 millions de dollars pour les agriculteurs marocains

    agriculture-marocaine.jpgLa Banque mondiale (BM) a accordé, un prêt de 150 millions de dollars visant à améliorer l’utilisation des ressources en eau dans l’agriculture marocaine.

    Un communiqué de la Banque Mondiale indique que le projet de Modernisation de l’irrigation à grande échelle financera la modernisation des réseaux d’irrigation et renforcera les capacités des prestataires de services afin d’optimiser la gestion d’une ressource limitée et de permettre à environ 9.300 agriculteurs de disposer de services hydriques fiables dont ils ont besoin pour pratiquer des cultures de plus grande valeur.

    Le projet s’inscrit dans la collaboration que le gouvernement marocain et la Banque mondiale poursuivent de longue date dans le secteur de l’irrigation, précise la même source, notant qu’il s’agit du deuxième projet visant à appuyer le Programme national d’économie et de valorisation de l’eau en irrigation (PNEEI).

    Le projet prévoit de faciliter l’accès des agriculteurs à l’eau - à la demande et de façon individuelle - dans quatre des neuf Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) et, plus précisément, d’appuyer les ORMVA chargés de la gestion des périmètres d’irrigation à grande échelle de Doukkala, du Gharb, du Haouz et de Tadla.

    "Dans les périmètres d’irrigation à grande échelle du Maroc, de nombreux agriculteurs ne disposent pas d’un accès satisfaisant à l’eau, ce qui cause un certain nombre de problèmes. Ils sont contraints de gérer l’eau de façon collective sans connaître exactement la quantité utilisée par chacun d’entre eux ni les frais dont ils doivent s’acquitter, ce qui est souvent source de différends", explique Gabriella Izzi, chef du projet et spécialiste senior de l’agriculture à la Banque mondiale, citée dans le communiqué. Elle a ajouté que "les agriculteurs - surtout les petits exploitants - ont tendance à faire des choix peu risqués, ce qui les conduit à produire des cultures relativement peu sensibles au stress hydrique, mais faiblement rentables".

    La Banque mondiale fait observer que grâce aux investissements en infrastructure, à l’assistance technique et au renforcement des capacités prévus par le projet, les ORMVA pourront aider les agriculteurs à bénéficier d’un accès continu et fiable à l’eau. Le projet facilitera également la mise en place de compteurs d’eau individuels dans chaque exploitation agricole de manière à ce que le volume d’eau consommé puisse être précisément établi. L’amélioration du service permettra de recourir à des techniques d’irrigation plus efficientes, telles que l’irrigation au goutte-à-goutte.

    "Le projet créera des condition de nature à permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs choix de cultures et d’accroître leur productivité. Ces exploitants pourront utiliser l’eau avec une efficacité et une efficience accrues, augmenter leurs rendements et l’intensité de leurs cultures et réorienter leurs systèmes de production vers des cultures de plus grande valeur", indique, pour sa part, Marie-Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations pour le Maghreb à la Banque mondiale. Elle a, en outre, précisé que ces changements "se traduiront par une hausse des revenus et des moyens de subsistance des agriculteurs. On estime que la modification des cultures et l’augmentation de leur intensité pourraient entraîner un doublement ou un triplement des revenus des petits exploitants dans l’ensemble des périmètres visés par le projet".

     

    Source : menara.ma