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Le Blog Fellah Trade - Page 36

  • Bilan SIAM 2015 : Une belle réussite sur tous les plans

    siam-2015-blog-fellahtrade.jpgLe Commissaire du Salon international de l'Agriculture au Maroc (SIAM), Jaouad Chami, a qualifié, dimanche à Meknès, de "très réussie sur tous les plans" la 10ème édition de ce rendez-vous annuel.

    L’édition 2015 a connu une grande affluence des visiteurs, pendant seulement cinq jours, dont le nombre devrait atteindre pas moins de 817.000.

    "La journée du 1er mai a connu une affluence du public des plus massives. On a pu comptabiliser environ 200.000 visiteurs qui ont pu circuler au niveau des différents pôles et stands en toute sécurité et avec une grande fluidité", a relevé M. Chami, qui s'est félicité des mesures prises, cette année, par les organisateurs pour permettre au Salon de contenir et gérer au mieux les grands flux des visiteurs.

    Les pôles "Elevage" et des "produits du terroir" ont été le plus fréquentés par les visiteurs venus en nombre à la découverte de produits qui font partie de l'identité marocaine et qui font la singularité du Maroc, a-t-il fait observer.

    Cette édition, marquée par une dynamique commerciale très importante au niveau de tous les pôles, a connu la signature d'environ 20 conventions, outre des partenariats scellés entre les sociétés du secteur privé, a noté le commissaire.

    Le SIAM a su, dès ses premières éditions, s'inscrire dans le calendrier des rendez-vous incontournables de l'Agriculture, et ce aussi bien au niveau national, continental qu'international se hissant au rang de premier salon du Maroc et d'Afrique.

    Un engouement partagé par les acteurs du marché à l'international mais aussi sur le plan national qui sont plus nombreux et participent à faire de chaque année une édition record.

    Une progression chiffrée mais également et surtout qualitative soulignée par l'identité unique du salon et sa vocation particulière à la croisée des chemins de l'information, de la mise en relation, et du benchmarking, et que vient parfaire un programme scientifique de haut niveau.

    Dernière en date, l'édition 2014 a ainsi connu une affluence record de plus de 850.000 visiteurs, et vu la participation de plus de 55 pays. Plus de 1.200 exposants ont également participé à cette édition enregistrant un taux de fidélisation estimé à plus de 85 %, une fidélité qui s'explique notamment par la dynamique commerciale très intense que connaissent les pôles machinisme, produits du terroir et agrofourniture.

    Source : www.menara.ma

  • Réussite de la Campagne agricole 2014-2015

    recolte-agricole-2014-2015.jpg«Les conditions climatiques favorables et la bonne répartition de la pluviométrie, dans le temps et dans l’espace, placent sous de bonnes perspectives la campagne agricole 2014-2015», apprend-on auprès du ministère.
     

    Une importante pluviométrie enregistrée
    Il faut dire que cette année, le cumul pluviométrique moyen national au 13 mars 2015 s’est élevé à 318,9 mm, en hausse de 12% par rapport à la normale qui est de 285,8 mm et de 50% par rapport à la campagne précédente qui avait enregistré 212,8 mm à la même date. Aussi, la réserve des barrages à usage agricole a bénéficié des précipitations enregistrées, puisqu’elle s’est élevée à 10,67 milliards de mètres cubes au 13 mars 2015, en hausse de 9% par rapport à la même date de l’année précédente. De ce fait, le taux global de remplissage des barrages à usage agricole est de 78% contre 72% la campagne précédente à la même date. Un taux qui permet aux zones de barrages de disposer de stocks suffisants pour couvrir les besoins d’irrigation de la campagne actuelle et sécuriser au minimum 2 autres campagnes agricoles.

    Succès pour les semences certifiées
    Par ailleurs, outre une pluviométrie favorable, l’usage des semences certifiées s’est inscrit en hausse et devra, à son tour, contribuer à améliorer le rendement végétal. En effet, sur les 1,9 million de quintaux disponibles en semences certifiées, 1,45 million de quintaux ont été commercialisés, marquant une hausse de 12% par rapport à la campagne précédente. En gros, les conditions climatiques ont créé un contexte idéal pour l’installation et la croissance des semis précoces et de saison.

    Les céréales se portent bien
    Les semis de céréales ont concerné jusqu’à présent environ 5,02 millions d’hectares, soit 98% du programme retenu au titre de l’actuelle campagne agricole portant sur le blé tendre à hauteur de 42%, l’orge pour 33% et le blé dur à raison de 22%. L’état végétatif des céréales, semées sur 4,93 millions d’hectares, est globalement satisfaisant. Ainsi, environ 75% de la superficie totale semée se trouve dans un bon état végétatif, 23% en état moyen et seulement 2% en état médiocre. La situation des céréales devrait évoluer favorablement compte tenu des précipitations enregistrées au niveau des zones de production et des travaux d’entretien apportés par les agriculteurs.

    … Et les autres cultures aussi
    Les cultures fourragères ont également bénéficié de la pluviométrie favorable, avec une augmentation de la production fourragère et des disponibilités alimentaires pour le cheptel dont l’état corporel et la situation sanitaire sont très satisfaisants. Quant aux légumineuses alimentaires d’automne, elles présentent également un bon état végétatif et portent sur une superficie de 274.000 hectares dont 57% de fèves, 17% de lentilles et 17% de petits pois. Enfin, les cultures industrielles, comme la betterave à sucre dont la superficie semée a atteint 55.300 hectares, seront également impactées favorablement.

    Les dernières pluies de la saison seront salutaires
    Pour le ministère de l’agriculture, il est clair qu’au niveau régional, la quasi-totalité des régions a enregistré un cumul pluviométrique supérieur à celui d’une année normale. Aussi, si elles se confirment, les pluies attendues entre fin mars et début avril devraient permettre d’accélérer la croissance des plantes et d’améliorer la végétation naturelle des jachères et des parcours. En gros, la situation est très bonne, et le sera encore mieux s’il pleut dans les jours à venir.

     

    Source : www.aujourdhui.ma

  • Warka Water : un projet écologique pour répondre aux besoins en eau

    warka-tower.jpgArturo Vittori a une drôle d’idée. Il veut collecter l’humidité de l’air dans des tours de bambou tressé. «En 2012, dans le nord de l’Ethiopie, j’ai été confronté à la dramatique réalité des femmes et des enfants qui marchent plusieurs kilomètres pour aller chercher de l’eau», retrace l’architecte italien. En Ethiopie, seuls 55% des foyers ont accès à de l’eau de qualité.

    De retour à Rome, il conçoit alors la Warka Water Tower: une tour de bambou haute de dix mètres, pesant soixante kilos avec, au centre, un filet de polyéthylène qui capte l’humidité de l’air, la rosée ou les gouttes de pluie. L’eau ruisselle ensuite le long du cordage dans un container à la base de la structure. En théorie, cinquante à cent litres d’eau par jour pourraient ainsi être récoltés. Six personnes suffisent à monter cette structure.

    Réunion sous l’arbre

    La technique n’est pas inédite. Au Pérou, des «attrape-brouillard» captent ainsi l’eau de la brume nocturne depuis une petite décennie. En Ethiopie, la nouveauté est ailleurs. «La dimension sociale du projet est primordiale», dit Arturo Vittori. «Warka est le nom d’un grand arbre très répandu en Ethiopie. On s’y retrouve pour discuter, pour enseigner ou pour trouver un peu d’ombre.» La silhouette des tours Warka mime celle de l’arbre et permet de remplir les mêmes fonctions.

    Autre atout: la plupart des matériaux sont peu chers et disponibles localement. Le bambou, par exemple, est présent en quantité en Ethiopie. Pour l’heure, dix prototypes de la tour Warka Water sont testés en Italie. Manquent les fonds. Une campagne de financement a donc été lancée sur le site internet Kickstarter.com. Si tout roule, le premier exemplaire de la tour devrait être installé en Ethiopie en mars prochain. A terme, une unité coûterait moins de 900 euros, estime Arturo Vittori.

    Son associé en Ethiopie, Tadesse Girmay, est formel. «Les gens n’auront aucun mal à adopter le projet. Au sud, on utilise le bambou pour faire des huttes. Au nord, on en fait des barrières, des abris, des paniers… Le savoir-faire est là. Il suffira de guider les gens.»

     

    Source : Le Temps - Sciences et Environnement