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Le Blog Fellah Trade - Page 51

  • Aîn Chegag : ferme modèle pour promouvoir les bonnes pratiques d'irrigation

    fellahtrade-irrigation.gifUne ferme modèle située à Aîn Chegag (région de Fès) vient d'être créée dans le but de promouvoir les bonnes pratiques d'irrigation et relancer les méthodes d'une agriculture durable.

    Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre des programmes régionaux du Plan Maroc Vert, permettra aux agriculteurs de la région de tirer profit du nouveau système d'arrosage offrant plusieurs avantages dont l'amélioration de la production de plus de 50 pc, la baisse de 60 à 70 pc de la consommation des ressources hydriques et la réduction de la pollution par les fertilisants, selon des experts de l'université Al-Akhawayn d'Ifrane.

    Et d'ajouter que les agriculteurs utilisant le système d'irrigation goutte à goutte peuvent bénéficier des subventions de l'Etat, qui peuvent aller jusqu'à 100 pc.

    Cette ferme modèle est située dans la plaine de Saiss où les ressources en eau souterraines sont en phase de surexploitation à cause notamment de la diminution des précipitations et de l'augmentation importante des prélèvements d'eau pour l'irrigation et l'alimentation en eau potable.irrigation-maroc.jpg

    Le projet, initié par l'université Al Akhawayn d'Ifrane, l'Agence du Bassin hydraulique du Sebou et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, vise en premier lieu à réduire les impacts et les pressions sur les ressources en eau souterraines de la plaine de Saiss, le but étant de garantir une gestion intégrée et durable des ressources hydriques.

    Source : MAP

  • Prix "Terre de Femmes Maroc" : 3 marocaines à l'honneur

    fellahtrade-terre-de-femmes.jpgPour la deuxième année consécutive au Maroc et à l’occasion de sa 10è édition, le Prix Terre de Femmes de la Fondation Yves Rocher a été décerné à trois Marocaines œuvrant pour la protection de l’environnement. Les plantes aromatiques et médicinales, une Eco-école et l’agroécologie ont été mis à l’honneur.

     

    Plantes aromatiques et médicinales
    Saadia Amarsal, gagnante de cette deuxième édition, œuvre avec la coopérative féminine Tudert dans la production de plantes aromatiques et médicinales (PAM). Au douar Aït Slim (province d’Essaouira), la coopérative constituée de 18 femmes produit des plants de PAM pour le reboisement, ainsi que des savons bio à base de PAM.

    Eco-école
    Quant à Meriem Rafiko Lkhir, la deuxième lauréate, elle a mis sur pied une Eco-école dans un village à 30 kilomètres de Marrakech. Son objectif est de sensibiliser les enfants à la fragilité de l’environnement. Une tâche q'elle remplit à travers des ateliers pédagogiques et ludiques, et qui lui a permis, avec l’appui de l’association SOS Village Marrakech, d'intéresser tous les enfants de son école. Recyclage de déchets et gestion de l’eau sont essentiellement ses centres d’intérêts, et qui ont abouti à la fabrication d'un joyau: des briques à base de déchets papiers de l’école pour les besoins en chauffage du village, en remplacement du bois de chauffe.

    Et ce n’est pas tout. Meriem recycle également d'autres types de déchets: conserves, cannettes notamment, pour la décoration des locaux de l’école. Mieux, l'Eco-école dispose de plusieurs espaces verts, lesquels sont arrosés au goutte à goutte, pour réduire la consommation d’eau de l’établissement. Un arrosage qu’alimente également la cuve d’eau destinée à la rétention d’eau de pluie.

    Sa dotation de 3.000 euros, Meriem entend l’utiliser pour la bonne marche de son Eco-école.

    Oléiculture et apiculture bio
    Troisième lauréate du Prix Terre de Femmes Maroc, Souhad Azennoud et sa coopérative Ariaf Kissane pour l’agroécologie, s’activent dans l’oléiculture et l’apiculture biologiques. Créée en 2006 la coopérative qui rassemble 17 agricultrices et agriculteurs, est arrivée à produire de l’huile d’olive bio cette année. Mais avant la commercialisation, Souhad Azennoud essaie de certifier le produit, non sans difficultés.

     

    source : AufaitMaroc

  • Projet de développement du safran à Taliouine

    fellahtrade-safran.gifDans le cadre du Plan Maroc Vert,  ce projet quadriennal (2010-2013), qui couvre une superficie totale de 1.030 hectares dans le cercle de Taliouine, prévoit l'extension des superficies plantées sur 500 hectares, l'intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l'installation du système d'irrigation goutte à goutte (1030 ha).

    Les opérations du projet permettront une économie de l'eau de 55 pc, l'aménagement et l'équipement de cinq puits, la réalisation d'une unité de valorisation de la production ainsi que l'encadrement et l'assistance technique des bénéficiaires.

    Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle du safran à Taliouine de 1.325 à 6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), à améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH l'hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels. fellahtrade-safran2.gif

    Le projet de promotion du safran dans le cercle de Taliouine s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de cette filière, laquelle stratégie est destinée à promouvoir une identité propre pour le safran marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée.

    Elle tend également à favoriser l'organisation de la filière en incitant à l'agrégation des producteurs et en lançant des initiatives novatrices telles que la création de la Maison du safran.

    Cette stratégie nationale vise en outre à instaurer des mesures de préservation de la production nationale, en particulier l'interdiction de l'exportation des bulbes semences de Safran et la labellisation du produit à travers l'appellation d'origine contrôlée "Safran de Taliouine".

    La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa (95 pc), totalise 75 millions de DH annuellement. Les deux tiers de la production sont commercialisés sur le marché international.

    Cette nouvelle structure, qui dispose d'espaces dédiés aux coopératives, d'un laboratoire, de salles de tri et d'un musée d'articles et produits de la filière, est le fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain, le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, le conseil provincial de Taroudant, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime et des opérateurs privés.

    La Maison du safran jouera un rôle primordial dans l'organisation de la filière et la commercialisation de la production par la mise en place d'une bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente. Elle offre un espace pour l'échange d'expériences en la matière et pour l'encadrement des professionnels concernant les techniques de production et de valorisation.

    source : MAP