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Agriculture - Page 3

  • La résilience de l'agriculture à bout de souffle

    L'avenir de l'agriculture est en sursis, ce secteur étant le plus gros consommateur d'eau. Cet éclairage nous rappelle que l'avenir de l'agriculture est en sursis, ce secteur étant le plus gros consommateur d'eau et aussi le premier pollueur, c'est une équation complexe.Ce n'est pas le cas des autres productions agricoles qui, malgré la pénurie, ont montré une forte résilience à mettre au crédit du Plan Maroc vert.

    Les exportations des fruits et légumes ont curieusement connu une augmentation de 1.5 million de tonnes soit une hausse de 16% par rapport à 2021. Ainsi la sécheresse et malgré un faible taux de remplissage des barrages, -seulement 26% à octobre 2022-, le Plan Maroc Vert (PMV), l'agriculture marocaine de plus en plus irriguée est entrée dans une ère de rationalisation et d'efficience qui vise en priorité l'économie de l'eau et l'amélioration du coût bénéfice en termes de productivité de chaque millimètre cube utilisé. A cela s'agrègent les appuis financiers et budgétaires de l'Exécutif qui se chiffrent en plusieurs milliards de dirhams qui cadrent avec une volonté de préserver la souveraineté alimentaire des Marocains sur la base de la pérennisation de l'emploi et de la production agricole dans les douze régions du royaume.À cause de la sécheresse de 2022, le PIBA (PIB agricole) a connu une baisse de 14%, des milliers d'emplois perdus et son impact sur la croissance économique nationale a causé sa baisse d'au moins 1.7%.

    À l'inverse et c'est un des paradoxes du Maroc, le secteur agricole semble, et pour plusieurs raisons sociales, culturelles et organisationnelles être un adoucisseur de l'inflation.Ce n'est pas seulement la stratégie de rendements plus élevés pour s'assurer une souveraineté alimentaire et pouvoir exporter qu'il faut s'ériger mais c'est essentiellement celle d'une meilleure gestion de l'eau et de réinvention avec des mécanismes dits de revolving qui devront permettre à une goutte d'eau d'avoir plusieurs vies et d'assurer la vie des populations et des espèces animales et végétales.Il s'agit pour les agriculteurs de sécuriser leurs exploitations, d'améliorer leur productivité et de s'assurer de revenus de dignité -et au Maroc- de sanctuariser sa souveraineté alimentaire et sa paix sociale sous la contrainte du stress hydrique.

    Si les pratiques agricoles conditionnent l'utilisation de l'eau, en plus d'être une ressource de création de la valeur ajoutée, de la croissance économique, il faudra l'élever au rang de matières premières et de ressources énergétiques non renouvelables, comme le gaz et le pétrole.A ce titre, la construction de 20 usines de dessalement dans différentes régions du pays, avec un objectif de plus d'un milliard de mètres cubes par an, d'ici 2050, et les projets de traitements des eaux usées constituent un début de projection vers une agriculture d'avenir.Produire de l'eau douce ou réinventer l'eau sera au cœur de l'économie du futur et le meilleur exemple est Israël, pays désertique qui assure 87% sa production agricole grâce aux ingénieries de l'eau, de la fertilité et des productions à forte valeur ajoutée.

    L'agriculture de ce pays dépend à 90% des centrales de dessalement des eaux de mers, du traitement des eaux usées et de systèmes de détection des fuites d'eau dans les canalisations, ce qui permet de récupérer les 30% de débits perdus.

     


    Source: Le Maroc Diplomatique

  • Lancement de deux initiatives sur les oasis durables et l'écologie régionale

        Le secrétaire général du Prix international Khalifa pour les dattes et l'innovation agricole a lancé deux initiatives sur les écosystèmes renouvelables régionaux et sur le rôle des palmiers dattiers dans la lutte contre le changement climatique. .

        L'initiative palmeraie s'appuie sur l'initiative « Oasis » proposée par le Maroc à la COP 22 de Marrakech, ainsi que sur la Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable de juin 2012, articles sur la sécurité alimentaire et l'agriculture.

        Il s'appuie également sur l'Accord de Paris sur la nécessité de conserver les écosystèmes les plus vulnérables, d'inciter à répondre aux enjeux du changement climatique par une adaptation qui respecte les particularités de chaque écosystème et de plaider pour une croissance forte. coopération internationale au profit des zones les plus touchées par le changement climatique, telles que les oasis.

        Ces deux initiatives ont été lancées en présence du Prix-Général Abdelwahab Zayed et directeur national pour le développement des zones oasiennes et Ibrahim Hafidi, directeur de l'Institut d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire II, ainsi que de plusieurs secrétaires du Prix et

        A cette occasion, les intervenants ont applaudi les efforts du Secrétaire Général du Prix International Khalifa pour l'innovation palmicole et agricole dans le développement de la palmeraie et de la production de datte dans la région et sur le plan international.

        Ils ont également souligné l'importance de ces initiatives, qui sont alignées sur les objectifs de la COP et engagées dans les objectifs de développement durable pour lutter contre les effets du changement climatique.

        La première initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du Prix pour préserver les écosystèmes des oasis des pays de la région MENA et son potentiel agro-culturel et social face au changement climatique et parvenir à un développement durable, à Abdelwahab Zayed, notant que l'initiative s'articule autour 27 visions et objectifs, visant à contribuer à soutenir les rapports nationaux volontaires.

    Source :  AL Bayane 

  • L’innovation, un facteur clé de succès

    Pour ce qui est de l'innovation et de la technologie dans le secteur agricole, le département de l'agriculture a mis en place plusieurs programmes utilisant la technologie moderne, dont le registre agricole national.   

    Les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs, notamment les exigences des consommateurs, les défis réglementaires liés aux barrières de plus en plus strictes pour les pays en quête de plus en plus protectionnistes, outre l'attractivité.  
     
    Les problèmes environnementaux du changement climatique et les contraintes sur les profits sont à prendre en compte, estimant que l'innovation devient un impératif de survie plutôt qu'un choix. 
     
    Le rôle considérable de l’innovation qui peut apporter de l’information en temps réel, permet au manager agricole qui a besoin d’être informé en temps réel de pouvoir prendre la décision adéquate au moment voulu. 

    Les ressources humaines et la main d’oeuvre qualifiée représentent un grand challenge pour le secteur agricole au Maroc, préconisant l’investissement dans les équipes d’innovation pour préparer le futur de la production marocaine et faire face à l’évolution des changements de la consommation, en termes de qualité, de besoins et de spécifications.

    Le responsable innovation et veille à Crédit Agricole Maroc Zakaria Talbi, estime que la crise sanitaire a accéléré cette prise de conscience et ce changement de mode de consommation et d’habitudes.

    Par rapport à la rentabilité, a-t-il soutenu, les institutions bancaires cherchent à adapter leur offre vis à vis de la clientèle agricole, pour maximiser les rendements et aller vers plus de rentabilité, et rendre la technologie au service de l’agriculture.

     

    Source: mapecology.ma