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Agriculture - Page 6

  • Maroc - Pays-Bas : un centre d'excellence en horticulture bientôt à Agadir

    Le Centre d’excellence en Horticulture à Agadir ouvrira bientôt ses portes. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération avec les Pays-Bas, vise à promouvoir les technologies de pointe pour innover dans le domaine horticole via la mise en place de programmes de recherche pour l’amélioration des rendements et la rationalisation des ressources hydriques au profit d’une agriculture intelligente et responsable. 

    « S’étalant sur une superficie de près de 8.000 m², le Centre d’excellence en horticulture à Agadir abrite huit compartiments, ainsi que des classes et des bureaux de travail dédiés aux agriculteurs et aux chercheurs. Il est doté de tous les équipements pour créer les différentes conditions de culture dans les serres conçues avec les dernières technologies d’irrigation, de chaleur, d’ombre. Nous espérons démarrer les premières cultures au sein de ce centre en septembre prochain », affirme Peet van Adrichem, directeur de Horti-tech.   

    Portée par l’IAV Hassan II, Horti-Tech et d’autres partenaires marocains et néerlandais, cette nouvelle plateforme se propose de lancer, en partenariat avec l’ensemble des acteurs de la filière horticole dans la région, des projets pilotes et des travaux recherche ciblés. « Nous sommes actuellement en train de travailler sur la création d’un « impact cluster », avec la participation d’entreprises marocaines et néerlandaises pour développer un écosystème où tous les acteurs travaillent main dans la main », précise le cofondateur du « World Horti Center », le centre international de connaissances et d'innovation pour l'horticulture sous serre. 

    Chaque année, le World Horti Center est visité par 25.000 professionnels internationaux, à la recherche de connexion, de connaissances et d'innovations dans le domaine de l'horticulture. Nous connectons les parties qui veulent contribuer à l'approvisionnement alimentaire durable et à l'écologisation du monde. Il s’agit d’une collaboration unique entre les acteurs de l'enseignement, la recherche, les entrepreneurs et le gouvernement avec une orientation internationale. 

     

    Source: lematin.ma

  • Appel à propositions de solutions agro-technologiques disruptives pour soutenir la Stratégie Génération Green 2020-2030 du Maroc

    Le CGIAR Accelerate for Impact Platform, la Banque Mondiale et IMPACT Lab ont annoncé aujourd’hui le lancement de l’appel à candidatures pour l’AgriTech4Morocco Innovation Challenge, une initiative conçue pour identifier, sélectionner et accélérer les solutions visant à répondre aux défis les plus pressants du secteur agroalimentaire marocain. Cette initiative est soutenue par le Digital Development Partnership, administré par le Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec le MAPMDREF et le Pôle d’Agriculture Digitale (PAD).

    Au cours de l’événement virtuel tenu aujourd’hui, des acteurs du secteur public, des scientifiques et des experts sectoriels se sont réunis pour souligner la nécessité de renforcer les liens entre la recherche pionnière, la technologie et l’entrepreneuriat afin de créer un écosystème favorable à l’innovation dans le secteur agroalimentaire. Les panélistes ont également mis en avant l'engagement des secteurs public et privé marocains pour moderniser le secteur agricole dans un contexte international de disruption technologique.

    En février 2020, le gouvernement marocain a lancé la « Stratégie Génération Green 2020-2030 », introduisant un changement dans la façon dont le Maroc envisage le développement agricole. La nouvelle stratégie capitalise sur les acquis du Plan Maroc Vert et repose sur deux piliers. Le premier vise à valoriser l’élément humain à travers l’émergence d’une nouvelle génération de classe moyenne agricole et de jeunes entrepreneurs, et l’autonomisation des populations rurales. Le deuxième pilier est orienté vers le développement d'un secteur agricole résilient et durable via l’adoption des pratiques intelligentes face aux défis climatiques, l'introduction de nouvelles technologies, la numérisation des services agricoles et l'amélioration de la qualité et de la capacité d’innovation.

     

    Source : alliancebioversityciat.org

  • Au Maghreb, l’agriculture bio et organique en plein essor

    Malgré la pandémie, le bio a « contribué à la dynamisation et à la diversification de l’économie » et représente « 13 % des exportations alimentaires, ce qui est important pour ce petit secteur ». Les exportations ont quasiment triplé, passant de 36 000 tonnes en 2013 à près de 90 000 tonnes en 2020. Sur les 250 produits bio cultivés en Tunisie, une soixantaine sont exportés : huile d’olive, les dattes, les légumes et fruits, les plantes aromatiques et médicinales.

    A l’horizon 2030, la Tunisie veut aussi « développer un modèle rural spécifique » afin que le bio devienne « un moteur de développement local permettant de promouvoir d’autres secteurs comme le tourisme, l’artisanat, les énergies renouvelables », souligne-t-elle.

    Le Maroc dispose aussi de près de 300 000 ha de cultures spontanées en plantes aromatiques et médicinales, comme l’arganier ou le cèdre. Il entend promouvoir le bio, désormais considéré comme « prioritaire » par le Plan gouvernemental Maroc Vert, à travers le financement des frais, élevés, de certification (jusqu’à 1 000 euros par hectare par an).

    En 2020, sur près de 130 000 tonnes, environ 14 000 tonnes de produits frais (fruits et légumes) et transformés (jus d’agrumes, fraises congelées ou huile d’olive) ont été exportées vers l’Union européenne, le Canada, la Suisse ou les Etats-Unis. « Il faut sensibiliser les consommateurs et augmenter les marges bénéficiaires des producteurs » si l’on veut accélérer le mouvement, analyse M. Tahiri.

     

    Source: Le Monde