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Développement durable - Page 10

  • Martil : Appel à la création d'une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales au Maroc

    plantes-medicinales-fellahtrade.pngLes participants à un colloque international, à Martil, ont plaidé en faveur de la création d’une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc, d’unifier leurs appellations et de rassembler leurs caractéristiques.

    Les intervenants lors de cette rencontre, organisée par l’Equipe de recherche  »Biologie, environnement et développement durable » (ERBEDD), en partenariat avec l’Ecole normale supérieure de Martil et l’Agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, ont souligné l’importance de créer une plate-forme scientifique spécialisée dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques, pour favoriser l’échange d’informations entre experts et chercheurs.

    Ils ont recommandé la valorisation des extraits des plantes aromatiques et médicinales et leur utilisation dans le contrôle biologique et le traitement intégré de maladies végétales, ainsi que dans le traitement de quelques maladies humaines, en particuliers certains types de cancers.

    Après avoir mis en avant l’importance de l’ouverture sur l’environnement socio-économique dans la gestion et l’exploitation des plantes médicinales et aromatiques, les intervenants ont mis en garde contre l’exploitation anarchique de certaines plantes aromatiques et médicinales, pouvant entrainer leurs extinctions.

    Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur du Colloque et professeur chercheur, Abdelfettah Maouni, a indiqué que l’événement a connu la participation de plus de 120 chercheurs et spécialistes représentant les pays de la Méditerranée, notamment la France, l’Italie, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

    Le Maroc se classe au deuxième rang mondial après la Turquie en matière de diversité végétale, a-t-il relevé, faisant savoir que cette richesse végétale comprend plus de 42.000 variétés de plantes, dont environ 800 variétés ayant des spécificités aromatiques et médicinales.

    Il a appelé à ce que cette richesse végétale « soit bien exploitée », mettant l’accent sur l’importance de sa valorisation avant exportation afin de booster sa valeur ajoutée.

    Il a également invité les responsables des entreprises marocaines spécialisées dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique à tirer profit des recherches et des études scientifiques menées dans les facultés et les centres de recherche, ainsi que de soutenir la recherche scientifique dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques.

    Cette manifestation de trois jours, vise à mettre en avant les résultats des recherches scientifiques dans le domaine des PAM et à encourager leur valorisation, leur protection et leur à l’échelle nationale dans le respect des normes du développement durable et de la conservation de la biodiversité, en plus de connaitre l’état d’exploitation de ces plantes dans la lutte biologique, et de contribuer à l’actualisation du bilan d’utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans la médecine traditionnelle, contemporaine et dans le domaine agricole.

    Au programme figurent des séances plénières et des ateliers sur « Les plantes aromatiques et médicinales entre valorisation, surexploitation et changements climatiques », « L’éthnobotanique et l’éthnopharmacologie », « La chimie des plantes aromatiques et médicinales », « L’optimisation phytosanitaire des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les ennemis des plantes par les plantes) » et « L’optimisation pharmacologique des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les maladies et le cancer par les plantes) ».

     

    Source : www.agrimaroc.ma

     

  • Le Maroc se dote d'un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D)

    Le Maroc vient de se doter d’un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D). La structure a été mise sur pied par des experts, des enseignants-chercheurs et d’anciens hauts cadres qui œuvrent pour le développement durable dans ce pays d’Afrique du Nord.

    Plusieurs experts marocains engagés dans le développement durable souhaitent accompagner la transition écologique au Maroc et en Afrique. Pour ce faire, ils ont décidé de créer un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D). La structure a été inaugurée récemment par les fondateurs, dont des experts, des enseignants-chercheurs et d’anciens hauts cadres de l’administration qui travaillent à l’amélioration des conditions de vie des populations via des initiatives durables.

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  • Oriental: Un partenariat ADO-ONUDI pour la promotion des produits de terroir

    Berkane – La valorisation de certains produits de terroir et le développement du commerce solidaire, tels sont les principaux objectifs d’un projet réalisé par l’Agence de développement de l’Oriental (ADO) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) au niveau de la province de Berkane.

    Un communiqué de l’ADO précise dans ce sens qu’un projet pilote relatif à la filière miel a été mené dans un territoire de la province groupant trois communes, à savoir Tafoughalt, Sidi Bouhria et Rislane, et ce dans la perspective de le généraliser sur le territoire régional.

    Pour les responsables de l’ADO, la conclusion d’un accord de partenariat avec l’ONUDI pour la valorisation de certains produits s’inscrit dans la droite ligne de sa stratégie de développement et de promotion des produits de terroir et l’introduction d’une nouvelle culture de développement local.

    Ce projet de partenariat vise l’encouragement de l’auto-emploi, le développement de l’esprit entrepreneurial et l’accompagnement des apiculteurs pour mettre fin aux pratiques traditionnelles qui négligent les mesures de sécurité sanitaire.

    Le but est de sensibiliser également les producteurs à travailler en réseau, afin de réduire les coûts, mutualiser l’investissement et contribuer à la chaine de valeur des filières.

    Pour la mise en œuvre de cette expérience, l’Agence de l’Oriental et son partenaire onusien ont appuyé techniquement et financièrement le « GIE Miel Oriental », qui regroupe 4 coopératives réunissant 30 membres, pour l’installation d’une unité moderne d’extraction et de conditionnement, l’augmentation du nombre des ruches et l’organisation de cycles de formation pour les coopérateurs bénéficiaires dans des domaines techniques et commerciales.