Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Développement durable - Page 9

  • Oriental: Un partenariat ADO-ONUDI pour la promotion des produits de terroir

    Berkane – La valorisation de certains produits de terroir et le développement du commerce solidaire, tels sont les principaux objectifs d’un projet réalisé par l’Agence de développement de l’Oriental (ADO) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) au niveau de la province de Berkane.

    Un communiqué de l’ADO précise dans ce sens qu’un projet pilote relatif à la filière miel a été mené dans un territoire de la province groupant trois communes, à savoir Tafoughalt, Sidi Bouhria et Rislane, et ce dans la perspective de le généraliser sur le territoire régional.

    Pour les responsables de l’ADO, la conclusion d’un accord de partenariat avec l’ONUDI pour la valorisation de certains produits s’inscrit dans la droite ligne de sa stratégie de développement et de promotion des produits de terroir et l’introduction d’une nouvelle culture de développement local.

    Ce projet de partenariat vise l’encouragement de l’auto-emploi, le développement de l’esprit entrepreneurial et l’accompagnement des apiculteurs pour mettre fin aux pratiques traditionnelles qui négligent les mesures de sécurité sanitaire.

    Le but est de sensibiliser également les producteurs à travailler en réseau, afin de réduire les coûts, mutualiser l’investissement et contribuer à la chaine de valeur des filières.

    Pour la mise en œuvre de cette expérience, l’Agence de l’Oriental et son partenaire onusien ont appuyé techniquement et financièrement le « GIE Miel Oriental », qui regroupe 4 coopératives réunissant 30 membres, pour l’installation d’une unité moderne d’extraction et de conditionnement, l’augmentation du nombre des ruches et l’organisation de cycles de formation pour les coopérateurs bénéficiaires dans des domaines techniques et commerciales.

  • Dakhla : Interdiction de la récolte et de la commercialisation des coquillages

    Rabat, Le Département de la pêche maritime a décidé d’interdire la récolte et la commercialisation de la coque issue de la zone conchylicole Boutalha coque relevant de la circonscription maritime de Dakhla, et ce jusqu’à épuration totale du milieu.

    Les résultats d’analyses effectuées par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) au niveau de la zone conchylicole classée Boutalha coque relevant de la circonscription maritime de Dakhla, « dénotent une contamination bactériologique dans la coque à des teneurs dépassant les normes admises », indique un communiqué du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

    En conséquence, le Département de la Pêche recommande aux consommateurs « de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les point de vente autorisés (marchés officiels) », souligne le communiqué.

    Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, avertit le ministère.

  • Le rôle des infrastructures vertes dans la lutte contre le changement climatique

    Depuis 2001, la Terre a connu selon la NASA (a) 16 des 17 années les plus chaudes jamais enregistrées depuis la fin du XIXe siècle. La lutte contre le changement climatique est une priorité mondiale : presque tous les pays ont signé l’accord de Paris de 2015, dont l’objectif premier est d’éviter que la température du globe n’augmente de plus de 2 °C par rapport à l’époque préindustrielle. Cependant, les effets les plus graves du réchauffement climatique se font déjà sentir, et la résilience doit être renforcée.
     
    Comment atteindre à la fois les objectifs d’atténuation et d’adaptation ? En développant, notamment, des infrastructures « vertes ».

    Réduire les émissions des infrastructures

    Par exemple, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports, actuellement le deuxième plus gros pollueur au monde, en investissant dans des solutions propres et à faible consommation énergétique.

    Les avancées sont déjà visibles. Pas moins de 61 % des obligations climatiques, qui pèsent 895 milliards de dollars selon la Climate Bonds Initiative (a), sont consacrés à des projets de transport écologique : véhicules électriques, infrastructures moins polluantes sur les réseaux ferroviaires publics, etc.

    Cette dynamique s’observe également dans d’autres segments des infrastructures. Les bâtiments, en particulier, ont besoin de quantités d’énergie considérables, ce qui contribue aux émissions de GES. Les projets de bâtiments verts cherchent à réduire l’impact environnemental des bâtiments sur toute leur durée de vie, grâce à des solutions permettant d'économiser de l'eau et de l’énergie (compteurs intelligents et éclairage à LED, par exemple).

    Un nombre croissant de technologies propres sont en cours de développement, et les infrastructures à forte consommation de charbon et d’énergie pourraient connaître encore quelques transformations radicales. On peut aussi s’attendre à ce que les infrastructures vertes continuent de progresser grâce aux financements supplémentaires qui découleront de l’accord de Paris et à l’intensification des efforts de réduction des émissions de GES.

    Renforcer la résilience

    Cependant, outre ces mesures d’atténuation, il est de plus en plus urgent de remédier aux conséquences du changement climatique, c’est-à-dire de s’y adapter. En raison du risque de phénomènes météorologiques extrêmes, et des évolutions à long terme et de la variabilité des régimes climatiques provoquées par le réchauffement, les projets d’adaptation cherchent à renforcer la résilience des bâtiments, des infrastructures critiques (comme les transports) et, surtout, des populations.

    Il s’agit par exemple de construire des routes et des voies ferrées à l’épreuve du climat, ou encore des digues contre les inondations sur le littoral. Soit autant de dispositifs qui contribuent à la protection des populations face à des catastrophes naturelles qui s’aggravent sous l’effet d’un climat en mutation. Après l’ouragan Katrina, par exemple, la reconstruction de la Nouvelle-Orléans a été longue et coûteuse. Une infrastructure résiliente permet des opérations de secours plus rapides et évite de lourdes dépenses à la collectivité.

    La COP23

    La 23e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (la COP23), qui s’est tenue ce mois-ci à Bonn, a souligné l’importance de ce type de projets d’infrastructure. Le financement d’initiatives d’atténuation et d’adaptation était l’un des piliers de la COP23 :  les Fidji, qui ont assuré la présidence de la conférence avec l’appui de l’Allemagne, ont procédé à une émission obligataire équivalent à 50 millions de dollars américains pour financer des projets climatiques (a), avec l’aide du Groupe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC). Ces obligations « vertes » financeront notamment des écoles et des hôpitaux résistants aux phénomènes météorologiques, ainsi que des ouvrages anti-inondations dans les régions côtières et les vallées fluviales vulnérables, afin de protéger les habitants des Fidji des effets du réchauffement de la planète. Les Fidji sont le premier pays en développement à émettre une obligation verte souveraine, qui vient étoffer un marché en pleine croissance, chiffré à environ 220 milliards de dollars .

    En conclusion, les projets d’infrastructure verte ont un double bienfait : ils atténuent les émissions de GES et renforcent la résilience contre les conséquences du réchauffement planétaire. Et, ce faisant, ils incitent les populations et les pays à trouver ensemble des stratégies communes de lutte contre le changement climatique.

     

    Source: World bank

    Image: DocPlayer.fr