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Développement durable - Page 9

  • Performance climatique : le Maroc à la 4ème place

    Il s'agit d'une consécration, et non des moindres, des efforts du Maroc en matière de performance climatique : son classement à la 4ème position mondiale par le Rapport de l'Indice de Performance Climatique de 2021.
    En effet, selon le dernier rapport des Organisations non gouvernementales Germanwatch, du Réseau international d'Action pour le Climat et de l'Institut allemand New Climate Institute, le Maroc se positionne à la 4ème place derrière trois pays européens, à savoir la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark.

    L'évaluation a concerné 57 pays en plus de l'Union européenne (UE). Ils représentent, dans les faits, 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et ont été classés en se basant sur une grille de 14 indicateurs dans quatre catégories, notamment les émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables, l'utilisation de l'énergie et la politique climatique.


    Les émissions de gaz à effet de serre (GES)

    En raison de la crise COVID-19, le premier semestre de 2020 a connu une baisse drastique de 8,8 % des émissions mondiales de GES. Des études de mai 2020 suggèrent une baisse mondiale de 4 à 7 % pour l'année, sans tenir compte des vagues successives de la pandémie. Le Maroc est classé en 9ème position dans la gestion des émissions de GES et poursuit ses efforts en matière d'adaptation et d'atténuation avec un objectif de réduction de 42% par rapport aux émissions projetées à l'horizon 2030.


    Les énergies renouvelables

    Les projets d'énergies renouvelables connaissent une forte expansion au niveau mondial. En 2019, la capacité installée a augmenté de plus de 200 gigawatts - la plus forte croissance annuelle à ce jour. L'énergie éolienne et solaire ont également été les sources les moins chères pour la production d'électricité en 2020 dans la plupart des régions du monde. Le point de basculement attendu où la nouvelle capacité installée d'énergies renouvelables est moins coûteuse que l'exploitation de centrales au charbon ou au gaz naturel est prévue pour 2025. Le Maroc figure dans la liste des pays qui ont une performance moyenne en occupant la 25eme position. Ceci est expliqué par le fait que le secteur de l'énergie contribuant largement aux émissions de CO2 du pays. Les résultats de l'évaluation des énergies renouvelables indiquent que le déploiement accéléré de ces nouvelles énergies peut réduire significativement les émissions de CO2.

     

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  • Maroc : les Domaines Agricoles excluent le glyphosate de leurs cultures

    Les Domaines Agricoles deviennent les pionniers de l’agriculture sans glyphosate au Maroc.

    Depuis 2016, les Domaines Agricoles se sont engagés à éliminer le glyphosate de leur production, afin d’offrir des produits sains, de qualité et répondant aux exigences d’une agriculture responsable.

    En abandonnant le glyphosate très tôt, les Domaines Agricoles se placent à l’avant-garde des enjeux de l’agriculture de demain et des attentes des consommateurs.

    Très controversé pour ses effets néfastes sur l’Homme et l’environnement, cet herbicide est soupçonné d’être à l’origine de nombreux cas de malformations et de cancers. Il a été classé cancérogène probable en 2015, par le Centre international de recherche sur le cancer relevant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et a même été interdit d’utilisation par les collectivités dans les espaces ouverts au public depuis janvier 2017 dans de nombreux pays d’Europe.

    Bien que cette incrimination ait été rejetée plus tard par les évaluations diligentées par l’Europe, le sujet n’en est pas moins polémique. En effet, plusieurs études sont venues, appuyer les craintes des détracteurs de l’herbicide.

    À travers cette décision d’éliminer totalement le glyphosate, les Domaines Agricoles ont prouvé qu’ils ne prenaient pas de risques avec la santé de leurs consommateurs et de leurs collaborateurs, qui se trouvent au cœur de leurs préoccupations et de leur stratégie de développement durable, pour une agriculture durable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement.

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  • Pénurie d’eau : le Maroc tire le signal d’alarme

    LE MAROC EN PREMIÈRE LIGNE

    Le World Resources Institute (WRI) indique que le Maroc atteindra un niveau de stress hydrique extrêmement élevé d’ici 2040. Le stress hydrique est l’état dans lequel se trouve une région lorsque sa demande en eau dépasse ses ressources disponibles. On estime qu’une région est en stress hydrique lorsqu’elle passe sous la barre symbolique des 1 000 mètres cubes d’eau douce par habitant sur une période d’un an. Selon l’ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres cubes d’eau douce par habitant et par an, contre 2 500 mètres cubes en 1960.

    Cette baisse s’explique par une saison des pluies 2015-2016 quasi inexistante et par l’aridité naturelle de certaines régions du Maroc. Si les grandes agglomérations telles que Casablanca ou Marrakech sont relativement épargnées, c’est le sud du pays qui subit les conséquences de la pénurie. La région du Drâa-Tafilalet, et plus particulièrement la ville de Zagora, souffre d’un problème de gestion des ressources et ses habitants mettent en cause l’indifférence des autorités.

     

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