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Le Blog Fellah Trade - Page 44

  • Phoeniciculture : Plantation de 2,9 millions de palmiers à l’horizon 2020

    dattes-fellah-trade.jpgKhalt,  Majhoul, Boufeggous, Bouskri, Jihel, Nejda... Les oasis marocaines offrent une multitude de variétés de dattes connues de par le monde. A lui seul, le Majhoul a acquis ses lettres de noblesse jusqu’à la côte ouest des Etats-Unis d’Amérique. Cette variété spécifique de la région de Tafilalet, désormais protégée par une indication géographique, est plantée en Californie et au Texas. Mais les variétés américaines, en vente sur le marché marocain, ne rivalisent guère avec les fruits des palmiers dattiers des oasis d’Errachidia et Tinghir.
    Affaiblie par la maladie du Bayoud (la fusariose du palmier dattier) et un manque des infrastructures nécessaires à un bon conditionnement, la production nationale n’arrive pas à satisfaire la demande locale qui connaît son pic lors du mois de Ramadan et en été pour les fêtes de mariage. D’ailleurs, on estime à 30.000 tonnes par an les importations en dattes provenant principalement de l’Irak (40%), de la Tunisie (35%), des Emirats Arabes Unis  (7,5%) et de l’Egypte (5%). Selon le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, la superficie actuelle occupée par le palmier dattier est de l’ordre de 48.000 hectares, ce qui représente 4,5% du patrimoine phoenicicole mondial estimé à 105 millions de palmiers. On compte près de 4,8 millions de palmiers dattiers, dont près de 41% sont productifs, situés tout au long des vallées du Ziz et du Drâa. Cette filière contribue à la formation des revenus agricoles à hauteur de 60% pour 1 million d’habitants. Pour la promotion de la phoeniciculture, le ministère a défini deux axes dans le cadre de sa stratégie de développement de cette filière. De prime abord, il y a l’extension de la superficie avec la plantation de 2,9 millions de plants à l’horizon 2020, de variétés résistantes à la maladie de Bayoud. Il y a aussi l’accroissement de la production dattière pour atteindre 185.000 tonnes à l’horizon 2030 et la valoriser par l’amélioration de sa qualité et des conditions de sa commercialisation. Par ailleurs, et dans le cadre des efforts du ministère pour la promotion de cette filière, un contrat-programme pour le développement a été signé en 2010 entre le gouvernement et l’interprofession. Ce contrat prévoit la réhabilitation et la reconstitution des palmeraies existantes sur une superficie globale de 48.000 hectares, la création de nouvelles plantations, à l’extérieur des palmeraies, sur une superficie de 17.000 hectares ainsi que la réalisation d’une production en dattes de 160.000 tonnes en 2020 contre 100.000 actuellement. Il s’agit aussi du renforcement des disponibilités nationales de vitro-plants en portant la capacité annuelle moyenne de production à 300.000 plants entre 2010 et 2020 contre 60.000 plants/an durant le quinquennat 2005-2009. Ce contrat-programme œuvre également pour la valorisation d’un tonnage global de 110.000 tonnes, soit près de 70% de la production attendue à l’horizon 2020 en plus du développement des exportations des dattes de qualité supérieure pour atteindre un minimum de 5.000 tonnes en 2020 contre des quantités négligeables réalisées actuellement.

    Source : Aujourd'hui le Maroc

  • Promotion du secteur avicole en 2013

    aviculture.jpg

    Le gouvernement marocain a pris une série de mesures dans le cadre de la loi de finances 2013 pour réhabiliter et améliorer les performances du secteur avicole, a souligné mercredi à Casablanca le ministre de l'Agriculture et de la pêche Maritime, Aziz Akhannouch.

    Face à la hausse des prix des céréales et des fourrages, le gouvernement a proposé des incitations douanières et fiscales (TVA) afin de contribuer à la stabilité des prix des produits avicoles sur le marché national, en prenant en considération le pouvoir d'achat du consommateur, a déclaré à la presse M. Akhannouch, au terme de la cérémonie d'ouverture du 15ème Salon "Dawajine 2012".

    Les professionnels du secteur se doivent de relever une multitude de défis pour l'amélioration des circuits de commercialisation, la mise à niveau de l'abattage et du conditionnement des produits avicoles, a-t-il affirmé, rappelant à ce propos le contrat-programme 2008-2013 signé entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) afin de contribuer au développement de cette filière.

    Le ministre a souligné que cette manifestation, organisée par la FISA, constitue une passerelle entre l'agriculteur, le consommateur et le distributeur et reflète la contribution appréciable du secteur avicole à l'économie nationale.

    Quelque 12.000 visiteurs marocains et étrangers et plusieurs délégations de pays africains sont attendus à "Dawajine 2012", en plus de 350 exposants, dont 60 pc des sociétés en provenance d'Europe, d'Amérique, d'Afrique et d'Asie, opérant dans domaines en relation avec l'aviculture, selon le président de l'Association nationale des producteurs d'oeufs de consommation (ANPO), Abdellatif Zaim .

    Il s'agit notamment de fabricants d'aliments composés, fournisseurs de matériel et biens d'équipements, abattoirs avicoles, transformation et sur-transformation de viandes de volailles et des œufs, fournisseurs de souches, laboratoires de recherches et d'analyses, fournisseurs d'emballages et

    Ce Salon est devenu un rendez-vous annuel de dimension internationale pour exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire dans le secteur avicole, a-t-il poursuivi, ajoutant que la production d'œufs de volaille au Maroc a atteint 15 millions d'œufs par jour.

    Dès 2009, le Maroc exporte les œufs à couver (OAC) et poussins d'un jour de type chair à destination de la Mauritanie, du Mali, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal. Entre 2009 et 2011, les exportations sont passées d'environ 700.000 à 6,5 millions d'OAC et de 200.000 à environ 1,5 million de poussins d'un jour.

    Le Maroc produit annuellement un total de 320 millions de poussins, 3,9 milliards d'œufs et 490.000 tonnes de viande blanche, selon la FISA, selon laquelle le secteur de la viande blanche génère 98.000 emplois directs et 225.000 indirects, pour un chiffre d'affaires annuel de 21 milliards de dirhams.


    source : MAP

  • La croissance verte, un levier pour les pays méditerranéens

    fellahtrade-croissance-verte.gifLa croissance verte revient s’imposer comme moteur de création d’emplois de qualité et de cohésion sociale. C’est ce qui ressort du nouveau rapport MED 2012 sur les pays méditerranéens, présenté mercredi 17 octobre à Marseille et produit par le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), la Banque européenne d’investissement (BEI), le Plan Bleu, l’Agence française de développement (AFD) et le Forum euro-méditerranéen des Instituts de sciences économiques (FEMISE).
    Avec pour thème général, «Vers une croissance verte en Méditerranée», le rapport en question appelle à la mise en place d’un programme vert pour renforcer les économies locales et placer la région sur la voie d’une croissance économique durable. «Le rapport vise à stimuler un débat sur maximiser les avantages des politiques vertes», a déclaré Mats Karlsson, directeur du CMI, lors de la présentation, avant de poursuivre, «il est le produit d’un processus consultatif impliquant l’ensemble de la région, et faisant appel aux experts et parties prenantes des pays des rives est, sud et nord de la Méditerranée».
    Par ailleurs, le constat général tiré par le rapport est que la région méditerranéenne a connu une dégradation significative de son environnement en conséquence de l’augmentation de la pression démographique et industrielle. La région est également menacée, sur le long terme, par les risques liés aux effets aggravants du changement climatique. Cette dégradation continue met ainsi en péril les moyens de subsistance de millions de ménages qui comptent sur le tourisme comme une source importante d’emplois et de revenus. «Les décideurs sont souvent confrontés à la difficulté de concilier les impératifs économiques et environnementaux, mais il existe des opportunités gagnant-gagnant: le rapport cite en effet la gestion durable des pêches et l’efficacité énergétique comme deux exemples très concrets qui ont une portée économique tout à la fois qu’un intérêt écologique», a déclaré, pour sa part, Hugues Ravenel, directeur du Plan Bleu. Dans ce sillage, le rapport présente également des success stories dans la région, tels que le Projet intégré de gestion des zones côtières au Nord du Maroc, financé par la Banque mondiale et qui vise à préserver les écosystèmes des côtes méditerranéennes, tout en appuyant des activités touristiques durables et en créant des fermes piscicoles ou agricoles ainsi que des activités économiques pour les femmes et les jeunes. Le projet vise, non seulement, à mettre en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement mais aussi à faire en sorte que les communautés locales se sentent impliquées et fassent de la gestion durable des ressources naturelles, une garantie pérenne de leur subsistance économique.

     

    Source : www.aujourdhui.ma