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Le Blog Fellah Trade - Page 44

  • La croissance verte, un levier pour les pays méditerranéens

    fellahtrade-croissance-verte.gifLa croissance verte revient s’imposer comme moteur de création d’emplois de qualité et de cohésion sociale. C’est ce qui ressort du nouveau rapport MED 2012 sur les pays méditerranéens, présenté mercredi 17 octobre à Marseille et produit par le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), la Banque européenne d’investissement (BEI), le Plan Bleu, l’Agence française de développement (AFD) et le Forum euro-méditerranéen des Instituts de sciences économiques (FEMISE).
    Avec pour thème général, «Vers une croissance verte en Méditerranée», le rapport en question appelle à la mise en place d’un programme vert pour renforcer les économies locales et placer la région sur la voie d’une croissance économique durable. «Le rapport vise à stimuler un débat sur maximiser les avantages des politiques vertes», a déclaré Mats Karlsson, directeur du CMI, lors de la présentation, avant de poursuivre, «il est le produit d’un processus consultatif impliquant l’ensemble de la région, et faisant appel aux experts et parties prenantes des pays des rives est, sud et nord de la Méditerranée».
    Par ailleurs, le constat général tiré par le rapport est que la région méditerranéenne a connu une dégradation significative de son environnement en conséquence de l’augmentation de la pression démographique et industrielle. La région est également menacée, sur le long terme, par les risques liés aux effets aggravants du changement climatique. Cette dégradation continue met ainsi en péril les moyens de subsistance de millions de ménages qui comptent sur le tourisme comme une source importante d’emplois et de revenus. «Les décideurs sont souvent confrontés à la difficulté de concilier les impératifs économiques et environnementaux, mais il existe des opportunités gagnant-gagnant: le rapport cite en effet la gestion durable des pêches et l’efficacité énergétique comme deux exemples très concrets qui ont une portée économique tout à la fois qu’un intérêt écologique», a déclaré, pour sa part, Hugues Ravenel, directeur du Plan Bleu. Dans ce sillage, le rapport présente également des success stories dans la région, tels que le Projet intégré de gestion des zones côtières au Nord du Maroc, financé par la Banque mondiale et qui vise à préserver les écosystèmes des côtes méditerranéennes, tout en appuyant des activités touristiques durables et en créant des fermes piscicoles ou agricoles ainsi que des activités économiques pour les femmes et les jeunes. Le projet vise, non seulement, à mettre en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement mais aussi à faire en sorte que les communautés locales se sentent impliquées et fassent de la gestion durable des ressources naturelles, une garantie pérenne de leur subsistance économique.

     

    Source : www.aujourdhui.ma

  • Environnement : réconcilier l'homme avec l'océan

    fellahtrade-maroc-ocean-propre.gifDans la marina de Salé, les groupes de jeunes visiteurs se succèdent paisiblement au fil de l'eau, chargée de déchets. Au pied du voilier "Fleur de passion", un petit tas de détritus porte la mention: "collecté en deux minutes dans le Bouregreg!"

    Plusieurs jours durant, ce navire est resté amarré à l'embouchure du fleuve pour une mission qui, dans un pays comme le Maroc, peut s'apparenter à une gageure: "réconcilier l'homme avec l'océan", explique David French, responsable de "The Changing ocean expedition", projet parrainé par l'Unesco et qui entreprend depuis 2010 des missions scientifiques et socio-éducatives.

    A Salé, près de 800 scolaires au total ont été pris en charge à leur montée à bord par un équipage peu commun composé de scientifiques, de militants mais également d'adolescents embarqués dans l'aventure au titre d'un programme de réinsertion suisse.

    Au menu: visite guidée du voilier, un ancien démineur de la Seconde guerre mondiale, et projection d'une vidéo sur les dégâts liés aux activités humaines.

    Le Maroc, destination touristique par excellence, compte près de 2.000 km de côtes méditerranéennes et atlantiques. En 2012, 20 plages du royaume ont obtenu "le Pavillon bleu", pour la qualité de l'eau et la propreté des sites, entre autres.

    Mais entre Rabat et Casablanca, hors de ces sentiers battus, sacs plastique, bouteilles et autres déchets jonchent le cordon littoral.

    "Dans tous les pays il reste un long chemin à parcourir", souligne David French, un Ecossais employé à Genève par la Fondation Antinea. "Mais au Maroc, on peut le constater de nos propres yeux, avec les déchets plastiques".

    Sur le quai, des lycéennes de Temara devisent. "On nous a expliqué qu'à cause de la pollution, la biodiversité était en chute. On ne pensait pas que c'était critique", déclare Fatima Zahra, une élève de seconde qui affirme vouloir à son tour sensibiliser ses proches.

    "N'importe quoi, n'importe où!"

    A quelques pas, Youssef, Walid et Omar s'insurgent: "On ne doit pas jeter les ordures sur les plages. La plupart des gens n'ont pas conscience, ils jettent n'importe quoi, n'importe où!"

    Christian Pasquali, un des scientifiques, tempère. "Lorsqu'ils s'offusquent comme hier de voir les pêcheurs balancer leurs bouteilles (dans l'eau), on leur explique qu'ils n'ont pas eu la chance d'être sensibilisés".

    A ce titre, il relève: "On le dit à ces jeunes, une respiration sur deux sur la planète se fait grâce à l'oxygène produite par les océans".

    Les techniques de pêche sont aussi l'objet de conversations, alors qu'en 2010, le "Fleur de passion" a effectué sa première expédition scientifique à Al-Hoceima (nord), où se trouve un rare parc national protégé.

    Ce parc "n'est pas dans un aussi bon état que d'autres aires de Méditerranée", avance David French, qui parle de "la taille trop petite des poissons".

    Ces derniers mois, un projet de repeuplement des fonds marins a été lancé dans le Nord, à Martil, près de Tetouan, avec l'installation de récifs artificiels. Mais dans le même temps, la pêche à la dynamite, qui endommage gravement l'éco-système, continue d'être pratiquée. Quant aux filets, "ils raclent les fonds et emportent les oeufs", selon M. Pasquali.

    Pourtant, il est possible pour les pêcheurs de "continuer à vivre de leur métier sans graves conséquences sur l'environnement", assure M. French.

    Pour plaider sa cause, l'expédition a dialogué toute la semaine, cartes en main, avec des responsables des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Avant de reprendre la mer ce week-end, direction les Canaries.

    source : AFP

  • Importation de blé : vers une baisse des droits de douanes

    fellahtrade-champ-de-ble.gifLe gouvernement marocain prévoit de baisser les droits de douane à l'importation de blé juste après la fin de la récolte prévue fin septembre dans le royaume, a indiqué vendredi le ministre de l'Economie et des finances Nizar Baraka.

    "Les droits de douane sur le blé sont actuellement de 17,5% afin de protéger notre production nationale" et "nous pensons les réduire après la fin de la collecte vers la fin septembre", a déclaré M. Baraka.

    D'après le ministre, la quantité de blé tendre récoltée depuis le début de l'été au Maroc s'est élevée à 17 millions de quintaux ce qui assure au royaume une réserve de consommation de blé allant jusqu'au mois de novembre.

    Pour éviter l'importation du blé, dont le prix a augmenté sur le marché mondial, le royaume a prolongé la période de collecte de la production de blé tendre pour cette saison jusqu'à fin septembre.

    En réponse aux rumeurs selon lesquelles le prix du pain pourrait être augmenté, une source gouvernementale a rappelé vendredi que le contrat-programme signé par le gouvernement et la fédération des boulangers stipulait que le "prix du pain doit rester inchangé" entre 2011 et 2014.

    Selon cette source, il s'agit d'un "engagement et il n'y a aucune raison qu'il soit augmenté tant que le prix de la farine sortie des moulins ne change pas et que l'Etat ne l'a pas augmenté".

    Le prix de la farine est "réglementé" et même s'il y avait une "augmentation sur le marché international, l'Etat marocain interviendrait en subventionnant la différence", a-t-on conclu de même source.

    source : AFP