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Le Blog Fellah Trade - Page 41

  • L'agriculture sauve la croissance au 1er trimestre

    agriculture-maroc-fellahtrade.jpgLes résultats du 1er trimestre ont été conformes aux prévisions. Si la reprise a confirmé les prévisions grâce au rebond de l’agriculture, le secondaire a nettement régressé et le tertiaire a été à peine passable. Tout cela dans un contexte relativement inflationniste et de financement baissier de l’économie. Selon une récente note du Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance du PIB a été de 3,8% au lieu de 2,8% une année auparavant.

    Dans le même temps, la hausse générale des prix a dépassé la limite des 2% et a atteint 2,3% en glissement annuel. L’agriculture qui est à l’origine de ce mouvement de reprise a enregistré un accroissement de 17,7% au lieu d’une baisse de 8,3% en 2012, ce qui n’a pas été le cas  des activités non- agricoles qui ont marqué un net ralentissement, avec une croissance de 1,9% au lieu de 4,5% .

    En fait, la valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 2% au lieu d’une hausse de 2,6% durant la même période de l’année précédente. Pour le HCP, ce résultat s’explique par les contre-performances du bâtiment et travaux publics de 5,9% au lieu d’une hausse de 5%, la baisse de l’activité de l’électricité et eau de 4,2% au lieu d’une hausse de 11,2% et celle des industries extractives de 3,6% au lieu d’une baisse de 5%. Ces baisses n’auraient pas été suffisamment compensées par la croissance de l’activité des industries de transformation de 0,5% au lieu de 2,9%.

    Par ailleurs, le secteur tertiaire ayant affiché une croissance de 3,6% au lieu de 5,4%, cette progression cache de nombreuses disparités. C’est ainsi que les postes et télécommunications ont réalisé 14,7% au lieu de 23,7%, les hôtels et restaurants 3,7% au lieu d’une baisse de 4,8%, les services rendus aux ménages et aux entreprises de 2,8% au lieu de 4,5%, le commerce 2,3% au lieu de 3,2% et les services financiers et assurance 0,3% au lieu de 5,4%.

    Par ailleurs les «services rendus par l’administration publique générale et la sécurité sociale» ont augmenté de 6,4% au lieu de 7,4% tandis que ceux des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale» ont cru de 2,7% au lieu de 4,8%.

    Cependant, en dépit de son ralentissement, la consommation finale reste un facteur non négligeable de croissance. De fait, les dépenses des ménages se sont accrues de 3% au lieu de 4% la même période de l’année précédente, contribuant pour 1,8 point à la croissance- au lieu de 2,3 points. Et si la consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 4,8% au lieu de 7,2%, et si sa contribution à la croissance s’est située à 0,8 point , en revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a, quant à lui, connu une baisse de 2% au lieu d’une augmentation de 2,6%. Le commerce extérieur a été conforme aux prévisions des conjoncturistes.

    Les exportations comme les importations ont enregistré des baisses durant le premier trimestre de l’année 2013. Mais comme le recul des importations a été plus net -4,4%, au lieu de 0,6% pour les exportations- la contribution à la croissance a été de 1,5 point au lieu de -0,8 point le même trimestre de l’année 2012.

    Point d’orgue de la nouvelle note : le revenu national brut disponible a progressé de 6,8% au lieu de 3,7% l’année précédente. «Cette évolution est due conjointement à la hausse du PIB aux prix courants de 6,1% au lieu de 2,5% et des revenus nets reçus du reste de monde de 18,5% au lieu de 32,8%. La baisse du rythme d’accroissement des revenus en provenance de l’extérieur s’explique par le recul des transferts des Marocains résidant à l’étranger de 3,5% au lieu d’une hausse de 5,4% durant le premier trimestre 2012 ». Autre fait remarquable : l’épargne nationale a atteint 26,9% du PIB au lieu de 25,7%.

    Comme l’investissement brut a régressé par rapport au PIB, passant de 35,3% durant le premier trimestre 2012 à 33,4%, les besoins de financement se sont allégés pour se situer à 6,5% du PIB au lieu de 9,6% le même trimestre de l’année précédente.

     

    Source : Aujourd'hui le Maroc

  • Nouveau partenariat avec le Portugal : oléiculture et agro-industrie marocaines à l'honneur

    maroc-portugal-fellahtrade.jpgL’oléiculture et l’agro-industrie marocaines cultivent un nouveau partenariat. En effet, Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, a donné suite à la signature du mémorandum d’entente dans le secteur agricole entre le Maroc et le Portugal en organisant une visite officielle de deux jours au pays partenaire. Dans ce sens, ledit accord signé depuis moins de deux mois à l’occasion de la tenue du 8ème Salon international de l’agriculture (SIAM), porte, selon M. Akhannouch, sur le renforcement de la coopération dans les domaines de l’agroalimentaire, du développement de l’espace rural et des zones montagneuses, de la valorisation des produits de terroir, de l’innovation, du renforcement des capacités de production agricole et de la protection des cultures.
    C’est ainsi que M. Akhannouch a eu des entretiens, mercredi dernier à Lisbonne, avec la ministre portugaise de l’agriculture, de la mer, de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Assunço Cristas, axés essentiellement sur les moyens de raffermir la coopération, notamment dans les secteurs de l’oléiculture et l’agro-industrie. Aussi, les moyens de dynamiser les relations de coopération dans les domaines du développement rural et des zones montagneuses ont été également évoqués lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc au Portugal, Karima Benyaich.
    A cette occasion, M. Akhannouch a effectué une visite aux huileries «Sovena» dans la ville de Ferreira do Alentejo, située dans le district de Beja, au sud du Portugal, un groupe considéré comme l’un des leaders mondiaux de production d’huile d’olive.
    À noter que le Groupe «Sovena» implanté au Maroc depuis 2006 exploite un millier d’hectares, notamment dans la région de Tamelalt près de Marrakech, avec une capacité de trituration de 350 tonnes/jour qu’il ambitionne d’augmenter pour atteindre dans une deuxième phase quelque 500 tonnes quotidiennement. La totalité des exportations du site est destinée au marché américain.
    «C’est l’exemple de collaboration que nous voulons élaborer à l’avenir et que nous voulons encourager en facilitant le mouvement d’intégration des entreprises portugaises et marocaines», a assuré le ministre à cette occasion. Un avis parfaitement partagé par son homologue portugaise qui a affirmé que la présence de «Sovena» au Maroc, illustre «le bon exemple pour continuer à œuvrer dans le sens de la consolidation des relations de coopération et leur élargissement pour englober d’autres projets et d’autres domaines».
    Par ailleurs, la ministre qui s’est félicitée de la qualité des relations politiques et commerciales qu’entretiennent le Portugal et le Maroc, a souligné que cette visite témoigne de la volonté commune d’intensifier davantage les liens de coopération, tout en relevant l’augmentation du volume des exportations portugaises vers le Maroc au cours des dernières années. Mme Cristas a insisté sur la nécessité de mettre à profit les bonnes relations entre les deux pays pour établir des programmes de coopération diversifiés, embrassant plusieurs domaines d’activité, notamment agricole, oléicole et agroalimentaire, tout en formulant le vœu de voir des entreprises marocaines investir au Portugal et établir des partenariats mutuellement avantageux.

    Source : MAP

  • Caravane OCP oliviers 2013

    olives-fellah-trade-2013.jpgJuste après la clôture en apothèose du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) auquel a pris part la «Caravane OCP Fruits & légumes 2013», le Groupe OCP et la Fondation OCP annoncent le lancement de la «Caravane OCP oliviers 2013» à partir de Volubilis-Moulay Driss Zerhoun dans la région de Meknès-Tafilalet. Cette caravane est organisée en partenariat avec le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime et l’agropole oliviers de Meknès ainsi que les principaux distributeurs locaux d’engrais OCP. Elle prévoit de sillonner tout au long du mois de mai les principales régions oléicoles du Maroc en six étapes. Après Meknès, la caravane s’installera successivement à Taza, Guercif, Sefrou, Boulmane, Chaouen, Ouazzane, Beni Mellal, Kasba Tadla, Marrakech et El Klâa des Sraghna.
    Cette initiative traduit le modèle de partenariat public-privé prôné par OCP et basé sur les «Contrats-Package» liant le Groupe OCP, la Fondation OCP et les distributeurs d’engrais phosphatés sur le marché local.
    Dans ce cadre, les distributeurs s’engagent à réaliser des actions de développement de l’agriculture nationale à travers notamment la formation des petits agriculteurs et le développement de nouvelles solutions fertilisantes. Pour sa part, le Groupe OCP s’engage à garantir l’approvisionnement du marché local en engrais phosphatés. Quant à la Fondation OCP, elle garantit une allocation financière aux distributeurs pour le développement agricole. Ainsi, les distributeurs deviennent des acteurs à part entière résolument engagés dans le développement de l’agriculture nationale.
    Selon les responsables de cette caravane, cette action de proximité permettra aux petits agriculteurs de bénéficier des présentations didactiques assurées par des experts agronomes lors de chaque étape, et ce, dans le but de vulgariser l’usage de la «Carte de fertilité», l’adoption des techniques agronomiques performantes tout en mettant en valeur l’apport de l’utilisation raisonnée des engrais et des éléments nutritifs, y compris les nouvelles formules adaptées aux sols et aux cultures oléicoles marocaines.
    Par ailleurs, diverses informations et recommandations seront apportées au niveau des stands qui leur sont dédiés au sein de l’espace «Caravane». Les agriculteurs auront également l’opportunité de bénéficier des prestations du laboratoire mobile d’analyse des sols. En effet, ce dernier offre aux agriculteurs la possibilité d’effectuer l’analyse de leurs sols et de s’informer autour des principales caractéristiques de leurs terres via la «Carte de fertilité des sols marocains». Les agriculteurs pourront également bénéficier des explications sur les analyses foliaires.

    Source : Aujourd'hui le Maroc