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Le Blog Fellah Trade - Page 43

  • Promotion du secteur avicole en 2013

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    Le gouvernement marocain a pris une série de mesures dans le cadre de la loi de finances 2013 pour réhabiliter et améliorer les performances du secteur avicole, a souligné mercredi à Casablanca le ministre de l'Agriculture et de la pêche Maritime, Aziz Akhannouch.

    Face à la hausse des prix des céréales et des fourrages, le gouvernement a proposé des incitations douanières et fiscales (TVA) afin de contribuer à la stabilité des prix des produits avicoles sur le marché national, en prenant en considération le pouvoir d'achat du consommateur, a déclaré à la presse M. Akhannouch, au terme de la cérémonie d'ouverture du 15ème Salon "Dawajine 2012".

    Les professionnels du secteur se doivent de relever une multitude de défis pour l'amélioration des circuits de commercialisation, la mise à niveau de l'abattage et du conditionnement des produits avicoles, a-t-il affirmé, rappelant à ce propos le contrat-programme 2008-2013 signé entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) afin de contribuer au développement de cette filière.

    Le ministre a souligné que cette manifestation, organisée par la FISA, constitue une passerelle entre l'agriculteur, le consommateur et le distributeur et reflète la contribution appréciable du secteur avicole à l'économie nationale.

    Quelque 12.000 visiteurs marocains et étrangers et plusieurs délégations de pays africains sont attendus à "Dawajine 2012", en plus de 350 exposants, dont 60 pc des sociétés en provenance d'Europe, d'Amérique, d'Afrique et d'Asie, opérant dans domaines en relation avec l'aviculture, selon le président de l'Association nationale des producteurs d'oeufs de consommation (ANPO), Abdellatif Zaim .

    Il s'agit notamment de fabricants d'aliments composés, fournisseurs de matériel et biens d'équipements, abattoirs avicoles, transformation et sur-transformation de viandes de volailles et des œufs, fournisseurs de souches, laboratoires de recherches et d'analyses, fournisseurs d'emballages et

    Ce Salon est devenu un rendez-vous annuel de dimension internationale pour exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire dans le secteur avicole, a-t-il poursuivi, ajoutant que la production d'œufs de volaille au Maroc a atteint 15 millions d'œufs par jour.

    Dès 2009, le Maroc exporte les œufs à couver (OAC) et poussins d'un jour de type chair à destination de la Mauritanie, du Mali, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal. Entre 2009 et 2011, les exportations sont passées d'environ 700.000 à 6,5 millions d'OAC et de 200.000 à environ 1,5 million de poussins d'un jour.

    Le Maroc produit annuellement un total de 320 millions de poussins, 3,9 milliards d'œufs et 490.000 tonnes de viande blanche, selon la FISA, selon laquelle le secteur de la viande blanche génère 98.000 emplois directs et 225.000 indirects, pour un chiffre d'affaires annuel de 21 milliards de dirhams.


    source : MAP

  • La croissance verte, un levier pour les pays méditerranéens

    fellahtrade-croissance-verte.gifLa croissance verte revient s’imposer comme moteur de création d’emplois de qualité et de cohésion sociale. C’est ce qui ressort du nouveau rapport MED 2012 sur les pays méditerranéens, présenté mercredi 17 octobre à Marseille et produit par le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), la Banque européenne d’investissement (BEI), le Plan Bleu, l’Agence française de développement (AFD) et le Forum euro-méditerranéen des Instituts de sciences économiques (FEMISE).
    Avec pour thème général, «Vers une croissance verte en Méditerranée», le rapport en question appelle à la mise en place d’un programme vert pour renforcer les économies locales et placer la région sur la voie d’une croissance économique durable. «Le rapport vise à stimuler un débat sur maximiser les avantages des politiques vertes», a déclaré Mats Karlsson, directeur du CMI, lors de la présentation, avant de poursuivre, «il est le produit d’un processus consultatif impliquant l’ensemble de la région, et faisant appel aux experts et parties prenantes des pays des rives est, sud et nord de la Méditerranée».
    Par ailleurs, le constat général tiré par le rapport est que la région méditerranéenne a connu une dégradation significative de son environnement en conséquence de l’augmentation de la pression démographique et industrielle. La région est également menacée, sur le long terme, par les risques liés aux effets aggravants du changement climatique. Cette dégradation continue met ainsi en péril les moyens de subsistance de millions de ménages qui comptent sur le tourisme comme une source importante d’emplois et de revenus. «Les décideurs sont souvent confrontés à la difficulté de concilier les impératifs économiques et environnementaux, mais il existe des opportunités gagnant-gagnant: le rapport cite en effet la gestion durable des pêches et l’efficacité énergétique comme deux exemples très concrets qui ont une portée économique tout à la fois qu’un intérêt écologique», a déclaré, pour sa part, Hugues Ravenel, directeur du Plan Bleu. Dans ce sillage, le rapport présente également des success stories dans la région, tels que le Projet intégré de gestion des zones côtières au Nord du Maroc, financé par la Banque mondiale et qui vise à préserver les écosystèmes des côtes méditerranéennes, tout en appuyant des activités touristiques durables et en créant des fermes piscicoles ou agricoles ainsi que des activités économiques pour les femmes et les jeunes. Le projet vise, non seulement, à mettre en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement mais aussi à faire en sorte que les communautés locales se sentent impliquées et fassent de la gestion durable des ressources naturelles, une garantie pérenne de leur subsistance économique.

     

    Source : www.aujourdhui.ma

  • Environnement : réconcilier l'homme avec l'océan

    fellahtrade-maroc-ocean-propre.gifDans la marina de Salé, les groupes de jeunes visiteurs se succèdent paisiblement au fil de l'eau, chargée de déchets. Au pied du voilier "Fleur de passion", un petit tas de détritus porte la mention: "collecté en deux minutes dans le Bouregreg!"

    Plusieurs jours durant, ce navire est resté amarré à l'embouchure du fleuve pour une mission qui, dans un pays comme le Maroc, peut s'apparenter à une gageure: "réconcilier l'homme avec l'océan", explique David French, responsable de "The Changing ocean expedition", projet parrainé par l'Unesco et qui entreprend depuis 2010 des missions scientifiques et socio-éducatives.

    A Salé, près de 800 scolaires au total ont été pris en charge à leur montée à bord par un équipage peu commun composé de scientifiques, de militants mais également d'adolescents embarqués dans l'aventure au titre d'un programme de réinsertion suisse.

    Au menu: visite guidée du voilier, un ancien démineur de la Seconde guerre mondiale, et projection d'une vidéo sur les dégâts liés aux activités humaines.

    Le Maroc, destination touristique par excellence, compte près de 2.000 km de côtes méditerranéennes et atlantiques. En 2012, 20 plages du royaume ont obtenu "le Pavillon bleu", pour la qualité de l'eau et la propreté des sites, entre autres.

    Mais entre Rabat et Casablanca, hors de ces sentiers battus, sacs plastique, bouteilles et autres déchets jonchent le cordon littoral.

    "Dans tous les pays il reste un long chemin à parcourir", souligne David French, un Ecossais employé à Genève par la Fondation Antinea. "Mais au Maroc, on peut le constater de nos propres yeux, avec les déchets plastiques".

    Sur le quai, des lycéennes de Temara devisent. "On nous a expliqué qu'à cause de la pollution, la biodiversité était en chute. On ne pensait pas que c'était critique", déclare Fatima Zahra, une élève de seconde qui affirme vouloir à son tour sensibiliser ses proches.

    "N'importe quoi, n'importe où!"

    A quelques pas, Youssef, Walid et Omar s'insurgent: "On ne doit pas jeter les ordures sur les plages. La plupart des gens n'ont pas conscience, ils jettent n'importe quoi, n'importe où!"

    Christian Pasquali, un des scientifiques, tempère. "Lorsqu'ils s'offusquent comme hier de voir les pêcheurs balancer leurs bouteilles (dans l'eau), on leur explique qu'ils n'ont pas eu la chance d'être sensibilisés".

    A ce titre, il relève: "On le dit à ces jeunes, une respiration sur deux sur la planète se fait grâce à l'oxygène produite par les océans".

    Les techniques de pêche sont aussi l'objet de conversations, alors qu'en 2010, le "Fleur de passion" a effectué sa première expédition scientifique à Al-Hoceima (nord), où se trouve un rare parc national protégé.

    Ce parc "n'est pas dans un aussi bon état que d'autres aires de Méditerranée", avance David French, qui parle de "la taille trop petite des poissons".

    Ces derniers mois, un projet de repeuplement des fonds marins a été lancé dans le Nord, à Martil, près de Tetouan, avec l'installation de récifs artificiels. Mais dans le même temps, la pêche à la dynamite, qui endommage gravement l'éco-système, continue d'être pratiquée. Quant aux filets, "ils raclent les fonds et emportent les oeufs", selon M. Pasquali.

    Pourtant, il est possible pour les pêcheurs de "continuer à vivre de leur métier sans graves conséquences sur l'environnement", assure M. French.

    Pour plaider sa cause, l'expédition a dialogué toute la semaine, cartes en main, avec des responsables des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Avant de reprendre la mer ce week-end, direction les Canaries.

    source : AFP