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Le Blog Fellah Trade - Page 46

  • La filière d'huile d'olive crée des emplois stables

    filière oliveLa filière d'huile d'olive crée l'équivalent de 100.000 emplois stables et constitue la source de revenus pour 400.000 exploitations, selon un rapport du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime.

    Cette filière oléicole contribue à la satisfaction du pays en huiles alimentaires en assurant près de 16 pc de la population, précise le rapport intitulé 'Nouvelles orientations de la stratégie de la promotion de l'huile d'olive marocaine', présenté, lundi à Meknès, lors d'un forum méditerranéen sur les stratégies de la promotion des huiles d'olive.

    La Maroc exporte 62.000 tonnes d'olives de table et 12.000 T d'huile d'olive, soit une moyenne de 1,5 milliard de dirhams par an.

    Le secteur, qui souffre d'un système de commercialisation complexe, assure l'approvisionnement de 334 unités modernes de trituration et près de 16.000 unités traditionnelles.

    Le rapport relève une faible compétitivité de l'industrie nationale par rapport à celle des pays concurrents et une faible productivité à l'hectare : 1,2 T/ha contre 18 T/ha dans les vergers modernes.

    Dans ce cadre, il souligne l'importance de valoriser le produit en l'adaptant aux exigences du marché international.

    Selon le document, il est prévu que cette filière permettra la création de 300.000 emplois à l'horizon 2020.

    Le rapport table sur une production totale de 170 millions de plants certifiés d'olivier et des recettes en devises quadruplées des exportations des produits oléicoles.

    La rencontre a été marquée aussi par la présentation de l'expérience de la Turquie qui occupe la quatrième position au monde en industrie d'huile d'olive.

    La Turquie, qui accorde différentes aides aux producteurs turcs, veut augmenter ses plants certifiés d'olivier de 19 millions à 36 millions.

    Pour sa part, l'Espagne est le premier producteur mondial des olives avec 1,4 million de tonnes, dont 800.000 T destinées à l'exportation.

    Un exposé sur l'expérience italienne a été présenté à cette occasion.

    Deuxième producteur mondial d'olives, l'Italie a pris plusieurs mesures en vue d'améliorer la qualité de son produit et de conquérir de nouveaux marchés, tout en encourageant la consommation locale par la multiplication des campagnes de sensibilisation.

    Le forum, qui s'est déroulé en présence du wali de la région de Meknès-Tafilelt, gouverneur de Meknès, Mohamed Faouzi et du président de la commune urbaine, a connu la remise du prix Volubilis à quatre sociétés sélectionnées pour la qualité de leur huile d'olive.

    source : MAP

  • 8ème édition du Forum de l’Ecole Nationale d’Agriculture : « Eau et Energie au service de l’agriculture marocaine »

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    Le cercle des élèves ingénieurs de l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès organise la 8ème édition du Forum de l’ENAM en collaboration avec la dite école, en partenariat avec l’Association des Lauréats de l’ENAM et sous le patronage du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, sous le thème : « Eau et Énergie au service de l’agriculture marocaine », et ce, le 5 avril 2012 à l’ENAM.
    Ce Forum vient pour réunir toutes les personnalités, les sociétés et les parties prenantes dans le domaine agricole et para-agricole, et ce, afin de débattre une thématique d’actualité.
    Le Forum ENA-Meknès 2012 sera une véritable plate-forme pour propulser en avant cette stratégie en plus d’offrir une vitrine de la filière agricole marocaine. Le programme de l’événement comprend en outre des animations et des conférences sur des thèmes intéressant le secteur et ses perspectives de développement.
    Le Forum ENA-Meknès dérive son poids par la présence du Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, le Ministre de l’énergie et des mines, le wali de la région de Meknès-Tafilalet…et d’autres personnalités connues à l’échelle nationale.

    Présentation de la thématique

    L’eau et l’énergie au service de l’agriculture marocaine

    Nourrir le monde revient à résoudre la problématique qui est de produire plus et mieux avec moins d’eau, moins de sol et moins d’énergie.
    Avec 70 % de la consommation mondiale d’eau, l’agriculture est sans conteste le secteur d’activité le plus consommateur d’eau. Depuis le début du XXème siècle, la superficie des terres cultivées en général, et celle des terres irriguées en particulier, a beaucoup augmenté pour faire face à l’accroissement de la population et des besoins alimentaires.

    Le Maroc dispose de ressources en eau relativement importantes : le potentiel hydraulique mobilisable est estimé à 21 milliards de m3 (16 milliards de m3 d’eaux de surface et 5 d’eaux souterraines). Mais l’appartenance du Maroc aux domaines semi-aride et aride et la croissance soutenue de la demande en eau sont à l’origine de l’insuffisance des ressources disponibles et de conflits entre utilisations dans les moments de pénurie. L’eau représente une ressource insuffisante en comparaison avec les besoins en progression rapide. Et sans doute, La courbe de la mobilisation des eaux va pratiquement plafonner dès 2013, à un moment où la population va continuer d’augmenter, quoiqu’à un rythme moins rapide.

    Le contexte de la rareté croissante des ressources hydriques nationales, accentuée par des sécheresses de plus en plus fréquentes et aiguës, a amené le Maroc à accorder un intérêt particulier à l’amélioration des performances des systèmes d’irrigation, parallèlement aux efforts soutenus pour l’extension de l’irrigation à de nouvelles superficies.

    D’autre part, la consommation unitaire d’énergie dans l’agriculture constitue un indicateur de l’efficacité liée à l’utilisation de ce facteur de production dans le processus de création de la valeur ajoutée. Bien que relativement peu étudiée, la question énergétique en agriculture est un enjeu d’avenir majeur, de par ses conséquences économiques pour les exploitations, ses liens aux questions environnementales et climatiques, et son influence sur l’organisation des filières et l’aménagement des territoires.
    L’épuisement annoncé des ressources naturelles non renouvelables et les externalités environnementales liées à la consommation d’énergie fossiles ainsi que les prix croissants des ressources énergétique posent la question énergétique au centre de l’évolution du paradigme technologique de l’agriculture.

    Le Maroc a confirmé son objectif d’atteindre 12 % de la part d’énergie renouvelable dans le bilan énergétique et 12 % de réduction de la consommation énergétique à l’horizon 2020. C’est ainsi qu’il a lancé le programme solaire marocain, visant l’installation d’une capacité de production électrique de 2000 MW à partir de l’énergie solaire d’ici 2020.

    C’est dans cette logique, que surgit la volonté de faire de l’ENA à travers ce forum le siège d’un panel de réflexion pour amener à analyser les enjeux relatifs à la question, et mettre en place un espace de dialogue, de débat et de partage. Le but est de mettre en exergue les défis de l’agriculture marocaine, secteur vital de notre économie, face à ses besoins en eau et en énergie, et d’éclairer les perspectives d’adaptation et les moyens de résilience susceptibles de contenir cette problématique.

    Ce forum aura le privilège de réunir des spécialistes, des professionnels ainsi que des scientifiques ou chacun apportera sa pierre à cette réflexion. L’ingénieur agronome quant à lui, partie prenante dans l’équation, aura certainement son mot à dire.

  • “Recherche et Innovation”, thème du SIAM 2012

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    La 7e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) se tiendra du 25 au 29 avril prochain à Meknès. Un événement auquel sont attendus 40 pays et 850 exposants, et qui a pour thème “Recherche et Innovation”. Mais qu'en est-il de la recherche agronomique nationale aujourd’hui ? Elle est très dynamique mais a besoin de ressources humaines et financières.

    À un moment où le Royaume subit la sécheresse, et où, au niveau mondial, la sécurité alimentaire reste un grand défi face au changement climatique, le thème de la 7e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc: “Recherche et Innovation” ne pouvait mieux tomber.

    Du 25 au 29 avril, quelque 40 pays et 850 exposants sont attendus à Meknès pour ce rendez-vous annuel de l’agriculture au Maroc, au cours duquel se tiendront les assises nationales de l’agriculture, mais aussi un cycle de conférences portant notamment sur la recherche et l’innovation agricole.

    En amont du SIAM 2012, passer en revue la recherche et l’innovation dans l’agriculture au Maroc à travers l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) permet de voir de près ce qui se fait dans ce domaine au Maroc.

    “Notre système de recherche est très performant. Aujourd’hui, on en est à l’évaluation de tout ce qui s’est fait et la raison principale, c’est la dynamique créée par le Plan Maroc Vert. Je pense qu’il y a beaucoup d’acquis qu’il faut préserver et renforcer soit en matière d’experts, soit en niveau institutionnel”, a expliqué Jaouad Bahaji, directeur de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de la formation au ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, lundi, à Casablanca lors de la conférence sur le SIAM 2012.

    Institut national de la recherche agronomique

    Une appréciation de la recherche agronomique nationale que confirme Rachid Dahan, secrétaire général de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), contacté par nos soins.

    Pour soutenir son propos, le chercheur en agronomie met en avant “les variétés de blé de l’INRA qui constituent plus de 90% des superficies céréalières emblavées aujourd’hui; les variétés d’olivier Haouzia & Ménara, productives et de bonne qualité sont multipliées, diffusées et plantées à plus de 8 millions de plants à l’échelon national; la variété Nadja (palmier-dattier, ndlr) résistante à la maladie du bayoud mise au point par l’INRA a été multipliée et diffusée aux phoeniciculteurs à plus de 400.000 plants… ”.

    Selon Rachid Dahan, l’institut dispose également d’une “collection arboricole de plus de 6.500 clones d’agrumes, d’olivier, d’amandier, de palmier dattier, d’abricotier…”. Ces clones sont utilisés et valorisés dans les programmes d’amélioration génétiques, précise le chercheur.

    “La mise au point de technologies pour augmenter et stabiliser la production et améliorer l’efficience d’utilisation de l’eau et des intrants, la sélection d’une nouvelle race synthétique de petits ruminants (INRA 180) combinant prolificité, rusticité et qualité de la viande; et l’amélioration de la fertilité des races locales par le croisement” sont entre autres domaines de recherche et d’innovation de l’INRA.

    Besoins de chercheurs et de finances

    À l’heure où la mise au point de cultures adaptées au changement climatique occupe les débats scientifiques à l’échelon international, l’INRA n’est pas en reste.

    “En matière de création variétale, l’INRA s’active dans la recherche de variétés résistantes et l’utilisation d’outils biotechnologiques pour l’incorporation de gènes de résistance à la sécheresse et aux stress biotiques”, assure M. Dahan.

    Des technologies de gestion et de conservation de l’eau et du sol sont également mises au point par l’institut pour “l’irrigation d’appoint, le raisonnement de la fertilisation, l’agriculture de conservation par la technologie de semis directs…”.

    Et malgré la latitude de sa recherche et son importance, l'INRA souffre d'un manque de moyens humains et financiers. “Le budget alloué à la recherche agricole est inférieur à 1% du PIBA (Produit intérieur brut agricole, ndlr)”, souligne Rachid Dahan qui fait savoir que “l’INRA a besoin de ressources humaines, particulièrement des chercheurs et techniciens, suite aux départs en retraite surtout à partir de 2015, de moyens financiers, et d’un statut de chercheur motivant”.

    Le Plan Maroc Vert, qui fera l’objet d’évaluation au cours des assises de l’agriculture qui se tiendront lors du SIAM 2012, sera l’occasion pour les autorités de se pencher davantage sur les besoins de la recherche agronomique.

    Et comme l’a souligné lundi Jaouad Bahaji du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, “il y a beaucoup d’acquis qu’il faut préserver et renforcer notamment en matière d’experts”.


    source : Aufait Maroc