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Le Blog Fellah Trade - Page 42

  • Opération OCP Fruits et légumes

    ocp-fellahtrade.jpgParmi les leaders mondiaux du phosphate, l'OCP soutient la modernisation de l'agriculture marocaine. Ainsi, la caravane “Fruits et légumes” va à la rencontre des petits agriculteurs pour promouvoir de nouvelles solutions de fertilisation.

    Organisée par l'Office chérifien des phosphates (OCP) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, la Caravane OCP Fruits et Légumes 2013 prévoit de sillonner tout au long du mois d’avril le Sud du Maroc en quatre étapes : Marrakech, Agadir, Goulmim et Laâyoune.

    Cette caravane met en avant les distributeurs des techniques agronomiques performantes, afin de mettre en valeur l’apport de l’utilisation raisonnée des engrais en général et des nouvelles formules adaptées aux sols marocains.

    La caravane s’adresse aux petits agriculteurs des zones traversées, particulièrement à ceux des secteurs agricoles et agro-alimentaires.

    Ainsi, les distributeurs s’engagent à réaliser des actions de développement de l’agriculture nationale, à travers notamment la formation des petits agriculteurs et le développement de nouvelles solutions fertilisantes. Pour sa part, l'OCP s’engage sur la livraison du volume nécessaire d’engrais.

    Cette caravane est destinée à permettre aux petits d’augmenter leurs revenus. Cette action s’inscrit parfaitement dans le cadre du Plan Maroc Vert.

    Une opération, dans le cadre de l'engagement citoyen de l'OCP, qui veut répondre à un constat : l’agriculture nationale est sous-fertilisée. Sa consommation en engrais phosphatés est de 900.000 tonnes/an, alors que les besoins se situent autour de 2,5 millions de tonnes/an.

    La promotion d'une meilleure fertilisation au plan national passe donc par une dynamisation du marché des engrais et un accompagnement par les distributeurs d’engrais phosphatés marocains en vue de favoriser les régions.

    À noter que lors de chaque étape, une tombola sera organisée pour gagner 1 tonnes/an d'engrais... évidemment naturels.

     

    Source : aufaitmaroc.com

  • Le Programme Shemsi

    chaufffe-eau-solaire-maroc.gifShemsi. C’est ainsi que l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’éfficacité énergétique (ADEREE) a baptisé son ambitieux programme de développement des chauffe-eau solaires.
    Le chauffe-eau solaire individuel ou collectif permet le chauffage de l’eau sanitaire par l’énergie solaire et se substitue ainsi à l’énergie électrique ou le gaz. Au Maroc, le développement de la surface des chauffe-eau solaires installés a été initié par un programme incitatif appelé le Promasol. En 8 ans, 160.000 m2 de chauffe-eau solaires ont ainsi été installés, selon les responsables de l’ADEREE. «Le Maroc dispose toutefois d’un potentiel encore plus important, aussi bien dans l’absolu que relativement à d’autres pays à l’échelle régionale ou internationale. Afin de mettre à profit ce potentiel, l’ADEREE a conçu un programme de développement des chauffe-eau solaires baptisé Shemsi», explique-t-on.
    Destiné aux installations individuelles et collectives, ce programme intégré s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale et vise le développement de 1,7 million de m² de surface installée de chauffe-eau solaires à l’horizon 2020 contre 350.000 m² disponibles aujourd’hui.
    Au-delà de sa contribution à l’amélioration des conditions de vie de la population et à la réduction de la dépendance énergétique, le programme Shemsi contribuera à l’économie du Royaume. Et ce par le développement d’une filière de production locale d’une part, créatrice d’emplois et de richesse, mais également par les économies de compensation butane que réalisera l’Etat : pour 1 dirham investi en chauffe-eau solaire, 4,3 dirhams sont économisés en compensation butane, indiquent les responsables de l’ADEREE.
    «Le développement du solaire thermique au Maroc passera par des mesures ciblées qui permettront au plus grand nombre d’accéder à cette technologie. En effet, le solaire thermique permet d’avoir de l’eau chaude à moindre coût mais représente aujourd’hui un investissement élevé pour certains ménages», selon la même source.
    Ainsi, l’ADEREE œuvre dans un premier temps pour l’équipement des nouveaux logements sociaux en installations solaires thermiques.
    Les nouvelles constructions de villas et résidences secondaires se verront, elles aussi, équipées, au même titre que le secteur public, ajoute-t-on.
    Pour mieux généraliser les chauffe-eau solaires, l’ADEREE a aussi pensé à des solutions de financement. Ainsi, on parle d’un modèle de financement novateur qui permettra de généraliser le recours aux chauffe-eau solaires. Cela consiste en une subvention à l’achat des chauffe-eau solaires, couplée à une offre de crédit à des taux standardisés, proposée par une ou plusieurs banques, et qui permettra aux clients de ne pas supporter en une fois le coût d’acquisition d’un chauffe-eau solaire en finançant le remboursement des mensualités grâce aux économies réalisées sur leur facture d’électricité.

     

    Source : aujourdhui.ma

  • Phoeniciculture : Plantation de 2,9 millions de palmiers à l’horizon 2020

    dattes-fellah-trade.jpgKhalt,  Majhoul, Boufeggous, Bouskri, Jihel, Nejda... Les oasis marocaines offrent une multitude de variétés de dattes connues de par le monde. A lui seul, le Majhoul a acquis ses lettres de noblesse jusqu’à la côte ouest des Etats-Unis d’Amérique. Cette variété spécifique de la région de Tafilalet, désormais protégée par une indication géographique, est plantée en Californie et au Texas. Mais les variétés américaines, en vente sur le marché marocain, ne rivalisent guère avec les fruits des palmiers dattiers des oasis d’Errachidia et Tinghir.
    Affaiblie par la maladie du Bayoud (la fusariose du palmier dattier) et un manque des infrastructures nécessaires à un bon conditionnement, la production nationale n’arrive pas à satisfaire la demande locale qui connaît son pic lors du mois de Ramadan et en été pour les fêtes de mariage. D’ailleurs, on estime à 30.000 tonnes par an les importations en dattes provenant principalement de l’Irak (40%), de la Tunisie (35%), des Emirats Arabes Unis  (7,5%) et de l’Egypte (5%). Selon le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, la superficie actuelle occupée par le palmier dattier est de l’ordre de 48.000 hectares, ce qui représente 4,5% du patrimoine phoenicicole mondial estimé à 105 millions de palmiers. On compte près de 4,8 millions de palmiers dattiers, dont près de 41% sont productifs, situés tout au long des vallées du Ziz et du Drâa. Cette filière contribue à la formation des revenus agricoles à hauteur de 60% pour 1 million d’habitants. Pour la promotion de la phoeniciculture, le ministère a défini deux axes dans le cadre de sa stratégie de développement de cette filière. De prime abord, il y a l’extension de la superficie avec la plantation de 2,9 millions de plants à l’horizon 2020, de variétés résistantes à la maladie de Bayoud. Il y a aussi l’accroissement de la production dattière pour atteindre 185.000 tonnes à l’horizon 2030 et la valoriser par l’amélioration de sa qualité et des conditions de sa commercialisation. Par ailleurs, et dans le cadre des efforts du ministère pour la promotion de cette filière, un contrat-programme pour le développement a été signé en 2010 entre le gouvernement et l’interprofession. Ce contrat prévoit la réhabilitation et la reconstitution des palmeraies existantes sur une superficie globale de 48.000 hectares, la création de nouvelles plantations, à l’extérieur des palmeraies, sur une superficie de 17.000 hectares ainsi que la réalisation d’une production en dattes de 160.000 tonnes en 2020 contre 100.000 actuellement. Il s’agit aussi du renforcement des disponibilités nationales de vitro-plants en portant la capacité annuelle moyenne de production à 300.000 plants entre 2010 et 2020 contre 60.000 plants/an durant le quinquennat 2005-2009. Ce contrat-programme œuvre également pour la valorisation d’un tonnage global de 110.000 tonnes, soit près de 70% de la production attendue à l’horizon 2020 en plus du développement des exportations des dattes de qualité supérieure pour atteindre un minimum de 5.000 tonnes en 2020 contre des quantités négligeables réalisées actuellement.

    Source : Aujourd'hui le Maroc