Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Blog Fellah Trade - Page 42

  • Maroc-Produits agroalimentaires et de terroir

    figue-de-barbarie-fellahtrade.jpgLe lancement du Projet d'accès aux marchés pour les produits agroalimentaires et de terroir (Pampat), un programme dédié à la promotion du développement économique durable appuyé par plusieurs partenaires, a eu lieu le 23 septembre à Agadir.

    Financé par le secrétariat d'Etat à l'économie de la Confédération Suisse, à hauteur de presque 32,6 millions de DH pour une durée de quatre ans, ce projet s'aligne sur la stratégie de développement des produits de terroir du Plan Maroc vert (PMV), mise en œuvre par l'Agence de développement agricole (ADA), et suit une approche globale de chaîne de valeur, indique un communiqué des organisateurs.

    Le projet Pampat, qui s'inscrit entièrement dans le programme Suisse Afrique du Nord 2011-2016, vise à améliorer la performance, l'accès aux marchés et les conditions socioéconomiques des chaînes de valeur de l'argan et du cactus-figue de barbarie d'Aït Bâamrane, dans la région Souss-Massa-Drâa.

    Ces deux chaînes ont été choisies selon une approche participative, en coopération avec le ministère de l'Agriculture et l'ADA, car elles offrent des perspectives prometteuses en termes de contribution au développement de la région, à la création d'emplois, à l'autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté.

    Afin d'assurer la durabilité des résultats du projet, un axe stratégique du projet concernera le renforcement des capacités nationales et des pays de la région (Maroc, Tunisie, Egypte et Afrique de l'Ouest) en matière de valorisation et promotion des produits du terroir.

    Dans ce contexte, les activités prévues porteront sur la formation des institutions d'appui, l'organisation d'un concours national des produits du terroir, des échanges d'expériences et de bonnes pratiques au niveau régional et la dissémination, dans le cadre de la promotion de la coopération Sud-Sud, de l'expérience marocaine dans d'autres pays d'Afrique.

    source : MAP

  • L'agriculture sauve la croissance au 1er trimestre

    agriculture-maroc-fellahtrade.jpgLes résultats du 1er trimestre ont été conformes aux prévisions. Si la reprise a confirmé les prévisions grâce au rebond de l’agriculture, le secondaire a nettement régressé et le tertiaire a été à peine passable. Tout cela dans un contexte relativement inflationniste et de financement baissier de l’économie. Selon une récente note du Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance du PIB a été de 3,8% au lieu de 2,8% une année auparavant.

    Dans le même temps, la hausse générale des prix a dépassé la limite des 2% et a atteint 2,3% en glissement annuel. L’agriculture qui est à l’origine de ce mouvement de reprise a enregistré un accroissement de 17,7% au lieu d’une baisse de 8,3% en 2012, ce qui n’a pas été le cas  des activités non- agricoles qui ont marqué un net ralentissement, avec une croissance de 1,9% au lieu de 4,5% .

    En fait, la valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 2% au lieu d’une hausse de 2,6% durant la même période de l’année précédente. Pour le HCP, ce résultat s’explique par les contre-performances du bâtiment et travaux publics de 5,9% au lieu d’une hausse de 5%, la baisse de l’activité de l’électricité et eau de 4,2% au lieu d’une hausse de 11,2% et celle des industries extractives de 3,6% au lieu d’une baisse de 5%. Ces baisses n’auraient pas été suffisamment compensées par la croissance de l’activité des industries de transformation de 0,5% au lieu de 2,9%.

    Par ailleurs, le secteur tertiaire ayant affiché une croissance de 3,6% au lieu de 5,4%, cette progression cache de nombreuses disparités. C’est ainsi que les postes et télécommunications ont réalisé 14,7% au lieu de 23,7%, les hôtels et restaurants 3,7% au lieu d’une baisse de 4,8%, les services rendus aux ménages et aux entreprises de 2,8% au lieu de 4,5%, le commerce 2,3% au lieu de 3,2% et les services financiers et assurance 0,3% au lieu de 5,4%.

    Par ailleurs les «services rendus par l’administration publique générale et la sécurité sociale» ont augmenté de 6,4% au lieu de 7,4% tandis que ceux des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale» ont cru de 2,7% au lieu de 4,8%.

    Cependant, en dépit de son ralentissement, la consommation finale reste un facteur non négligeable de croissance. De fait, les dépenses des ménages se sont accrues de 3% au lieu de 4% la même période de l’année précédente, contribuant pour 1,8 point à la croissance- au lieu de 2,3 points. Et si la consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 4,8% au lieu de 7,2%, et si sa contribution à la croissance s’est située à 0,8 point , en revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a, quant à lui, connu une baisse de 2% au lieu d’une augmentation de 2,6%. Le commerce extérieur a été conforme aux prévisions des conjoncturistes.

    Les exportations comme les importations ont enregistré des baisses durant le premier trimestre de l’année 2013. Mais comme le recul des importations a été plus net -4,4%, au lieu de 0,6% pour les exportations- la contribution à la croissance a été de 1,5 point au lieu de -0,8 point le même trimestre de l’année 2012.

    Point d’orgue de la nouvelle note : le revenu national brut disponible a progressé de 6,8% au lieu de 3,7% l’année précédente. «Cette évolution est due conjointement à la hausse du PIB aux prix courants de 6,1% au lieu de 2,5% et des revenus nets reçus du reste de monde de 18,5% au lieu de 32,8%. La baisse du rythme d’accroissement des revenus en provenance de l’extérieur s’explique par le recul des transferts des Marocains résidant à l’étranger de 3,5% au lieu d’une hausse de 5,4% durant le premier trimestre 2012 ». Autre fait remarquable : l’épargne nationale a atteint 26,9% du PIB au lieu de 25,7%.

    Comme l’investissement brut a régressé par rapport au PIB, passant de 35,3% durant le premier trimestre 2012 à 33,4%, les besoins de financement se sont allégés pour se situer à 6,5% du PIB au lieu de 9,6% le même trimestre de l’année précédente.

     

    Source : Aujourd'hui le Maroc

  • Nouveau partenariat avec le Portugal : oléiculture et agro-industrie marocaines à l'honneur

    maroc-portugal-fellahtrade.jpgL’oléiculture et l’agro-industrie marocaines cultivent un nouveau partenariat. En effet, Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, a donné suite à la signature du mémorandum d’entente dans le secteur agricole entre le Maroc et le Portugal en organisant une visite officielle de deux jours au pays partenaire. Dans ce sens, ledit accord signé depuis moins de deux mois à l’occasion de la tenue du 8ème Salon international de l’agriculture (SIAM), porte, selon M. Akhannouch, sur le renforcement de la coopération dans les domaines de l’agroalimentaire, du développement de l’espace rural et des zones montagneuses, de la valorisation des produits de terroir, de l’innovation, du renforcement des capacités de production agricole et de la protection des cultures.
    C’est ainsi que M. Akhannouch a eu des entretiens, mercredi dernier à Lisbonne, avec la ministre portugaise de l’agriculture, de la mer, de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Assunço Cristas, axés essentiellement sur les moyens de raffermir la coopération, notamment dans les secteurs de l’oléiculture et l’agro-industrie. Aussi, les moyens de dynamiser les relations de coopération dans les domaines du développement rural et des zones montagneuses ont été également évoqués lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc au Portugal, Karima Benyaich.
    A cette occasion, M. Akhannouch a effectué une visite aux huileries «Sovena» dans la ville de Ferreira do Alentejo, située dans le district de Beja, au sud du Portugal, un groupe considéré comme l’un des leaders mondiaux de production d’huile d’olive.
    À noter que le Groupe «Sovena» implanté au Maroc depuis 2006 exploite un millier d’hectares, notamment dans la région de Tamelalt près de Marrakech, avec une capacité de trituration de 350 tonnes/jour qu’il ambitionne d’augmenter pour atteindre dans une deuxième phase quelque 500 tonnes quotidiennement. La totalité des exportations du site est destinée au marché américain.
    «C’est l’exemple de collaboration que nous voulons élaborer à l’avenir et que nous voulons encourager en facilitant le mouvement d’intégration des entreprises portugaises et marocaines», a assuré le ministre à cette occasion. Un avis parfaitement partagé par son homologue portugaise qui a affirmé que la présence de «Sovena» au Maroc, illustre «le bon exemple pour continuer à œuvrer dans le sens de la consolidation des relations de coopération et leur élargissement pour englober d’autres projets et d’autres domaines».
    Par ailleurs, la ministre qui s’est félicitée de la qualité des relations politiques et commerciales qu’entretiennent le Portugal et le Maroc, a souligné que cette visite témoigne de la volonté commune d’intensifier davantage les liens de coopération, tout en relevant l’augmentation du volume des exportations portugaises vers le Maroc au cours des dernières années. Mme Cristas a insisté sur la nécessité de mettre à profit les bonnes relations entre les deux pays pour établir des programmes de coopération diversifiés, embrassant plusieurs domaines d’activité, notamment agricole, oléicole et agroalimentaire, tout en formulant le vœu de voir des entreprises marocaines investir au Portugal et établir des partenariats mutuellement avantageux.

    Source : MAP