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Le Blog Fellah Trade - Page 13

  • Maroc : les Domaines Agricoles excluent le glyphosate de leurs cultures

    Les Domaines Agricoles deviennent les pionniers de l’agriculture sans glyphosate au Maroc.

    Depuis 2016, les Domaines Agricoles se sont engagés à éliminer le glyphosate de leur production, afin d’offrir des produits sains, de qualité et répondant aux exigences d’une agriculture responsable.

    En abandonnant le glyphosate très tôt, les Domaines Agricoles se placent à l’avant-garde des enjeux de l’agriculture de demain et des attentes des consommateurs.

    Très controversé pour ses effets néfastes sur l’Homme et l’environnement, cet herbicide est soupçonné d’être à l’origine de nombreux cas de malformations et de cancers. Il a été classé cancérogène probable en 2015, par le Centre international de recherche sur le cancer relevant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et a même été interdit d’utilisation par les collectivités dans les espaces ouverts au public depuis janvier 2017 dans de nombreux pays d’Europe.

    Bien que cette incrimination ait été rejetée plus tard par les évaluations diligentées par l’Europe, le sujet n’en est pas moins polémique. En effet, plusieurs études sont venues, appuyer les craintes des détracteurs de l’herbicide.

    À travers cette décision d’éliminer totalement le glyphosate, les Domaines Agricoles ont prouvé qu’ils ne prenaient pas de risques avec la santé de leurs consommateurs et de leurs collaborateurs, qui se trouvent au cœur de leurs préoccupations et de leur stratégie de développement durable, pour une agriculture durable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement.

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  • Pénurie d’eau : le Maroc tire le signal d’alarme

    LE MAROC EN PREMIÈRE LIGNE

    Le World Resources Institute (WRI) indique que le Maroc atteindra un niveau de stress hydrique extrêmement élevé d’ici 2040. Le stress hydrique est l’état dans lequel se trouve une région lorsque sa demande en eau dépasse ses ressources disponibles. On estime qu’une région est en stress hydrique lorsqu’elle passe sous la barre symbolique des 1 000 mètres cubes d’eau douce par habitant sur une période d’un an. Selon l’ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres cubes d’eau douce par habitant et par an, contre 2 500 mètres cubes en 1960.

    Cette baisse s’explique par une saison des pluies 2015-2016 quasi inexistante et par l’aridité naturelle de certaines régions du Maroc. Si les grandes agglomérations telles que Casablanca ou Marrakech sont relativement épargnées, c’est le sud du pays qui subit les conséquences de la pénurie. La région du Drâa-Tafilalet, et plus particulièrement la ville de Zagora, souffre d’un problème de gestion des ressources et ses habitants mettent en cause l’indifférence des autorités.

     

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  • Martil : Appel à la création d'une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales au Maroc

    plantes-medicinales-fellahtrade.pngLes participants à un colloque international, à Martil, ont plaidé en faveur de la création d’une base de données pour les Plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc, d’unifier leurs appellations et de rassembler leurs caractéristiques.

    Les intervenants lors de cette rencontre, organisée par l’Equipe de recherche  »Biologie, environnement et développement durable » (ERBEDD), en partenariat avec l’Ecole normale supérieure de Martil et l’Agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, ont souligné l’importance de créer une plate-forme scientifique spécialisée dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques, pour favoriser l’échange d’informations entre experts et chercheurs.

    Ils ont recommandé la valorisation des extraits des plantes aromatiques et médicinales et leur utilisation dans le contrôle biologique et le traitement intégré de maladies végétales, ainsi que dans le traitement de quelques maladies humaines, en particuliers certains types de cancers.

    Après avoir mis en avant l’importance de l’ouverture sur l’environnement socio-économique dans la gestion et l’exploitation des plantes médicinales et aromatiques, les intervenants ont mis en garde contre l’exploitation anarchique de certaines plantes aromatiques et médicinales, pouvant entrainer leurs extinctions.

    Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur du Colloque et professeur chercheur, Abdelfettah Maouni, a indiqué que l’événement a connu la participation de plus de 120 chercheurs et spécialistes représentant les pays de la Méditerranée, notamment la France, l’Italie, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

    Le Maroc se classe au deuxième rang mondial après la Turquie en matière de diversité végétale, a-t-il relevé, faisant savoir que cette richesse végétale comprend plus de 42.000 variétés de plantes, dont environ 800 variétés ayant des spécificités aromatiques et médicinales.

    Il a appelé à ce que cette richesse végétale « soit bien exploitée », mettant l’accent sur l’importance de sa valorisation avant exportation afin de booster sa valeur ajoutée.

    Il a également invité les responsables des entreprises marocaines spécialisées dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique à tirer profit des recherches et des études scientifiques menées dans les facultés et les centres de recherche, ainsi que de soutenir la recherche scientifique dans le domaine des plantes médicinales et aromatiques.

    Cette manifestation de trois jours, vise à mettre en avant les résultats des recherches scientifiques dans le domaine des PAM et à encourager leur valorisation, leur protection et leur à l’échelle nationale dans le respect des normes du développement durable et de la conservation de la biodiversité, en plus de connaitre l’état d’exploitation de ces plantes dans la lutte biologique, et de contribuer à l’actualisation du bilan d’utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans la médecine traditionnelle, contemporaine et dans le domaine agricole.

    Au programme figurent des séances plénières et des ateliers sur « Les plantes aromatiques et médicinales entre valorisation, surexploitation et changements climatiques », « L’éthnobotanique et l’éthnopharmacologie », « La chimie des plantes aromatiques et médicinales », « L’optimisation phytosanitaire des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les ennemis des plantes par les plantes) » et « L’optimisation pharmacologique des plantes aromatiques et médicinales (Lutte contre les maladies et le cancer par les plantes) ».

     

    Source : www.agrimaroc.ma