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Le Blog Fellah Trade - Page 15

  • Agadir : Le département de l’agriculture projette la régénération de 378 ha d’arganiers

    Un projet d’envergure de régénération d’arganiers sur une superficie de 378 hectares attend la région d’Agadir. L’opération, qui fait l’objet d’un appel d’offres, concernera 4 communes de la région : Amskroud (116 ha), Aziar (112ha), Tamri (100 ha) et Tikki (50 ha).

    Le Royaume est sur un projet global de plantation de 10.000 ha d’arganier sur une période de 6 ans, pour un investissement de 49,2 millions de dollars, cofinancé par le Fonds Vert pour le Climat. En effet, l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) œuvre pour le projet de réalisation des travaux de plantation et d’entretien arboricole d’arganiers et de plantes aromatiques et médicinales (PAM).

    Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Développement de l’arganiculture en environnement dégradé (DARED). Ce dernier concerne les périmètres situés dans trois provinces et prévoit la plantation et l’entretien arboricole d’arganiers et de câpriers en intercalaire sur une superficie de 700 ha dans la province d’Essaouira, 60 ha pour Sidi Ifni et 710 ha pour Tiznit répartis en deux lots.

    La réserve de biosphère de l’arganeraie au Maroc couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues) et l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

  • Covid 19: Quand les plantes aromatiques et médicinales servent de traitement

    En dépit des mesures préventives contre le coronavirus, le secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM), profite bien de la psychose liée à cette pandémie.

    L’absence de médicaments ou de vaccin contre le coronavirus fait que certains jouent aux apprentis sorciers. Que ça soit au Maroc ou en Tunisie, les populations se tournent vers les plantes aromatiques et médicinales pour endiguer à leur manière cette pandémie.

    Récemment, le prix de l’ail avait connu une flambée inhabituelle en raison de son soit disant efficacité contre le coronavirus. Ainsi, l’OMS a dû expliquer sur son site qu’il fallait “en finir avec les idées reçues“. En précisant : “L’ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes. Cependant, rien ne prouve, dans le cadre de l’épidémie actuelle, que la consommation d’ail protège les gens contre le nouveau coronavirus…”

    Le secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM) demeure primordial au Maroc et en Tunisie. En effet, le Maroc se classe au deuxième rang mondial après la Turquie en matière de diversité végétale. Par ailleurs, cette richesse végétale comprend plus de 42.000 variétés de plantes, dont environ 800 variétés ayant des spécificités aromatiques et médicinales.

    En Tunisie, le secteur des PAM contribuait en 2013, “en moyenne, à hauteur de 0,8% à la formation de la valeur de la production agricole, de 1% à l’effort d’exportation”.

    Deux ans plus tôt, la superficie totale des PAM cultivées en Tunisie était estimée à 4 550 hectares; dont 1 396 hectares pour les seules plantes médicinales. On compte plus de 2 000 espèces de plantes. Ainsi, ceci fait du pays “un véritable réservoir phytogénétique”, eu égard à sa nature tant méditerranéenne que saharienne.

  • Dakhla : Interdiction de la récolte et de la commercialisation des coquillages

    Rabat, Le Département de la pêche maritime a décidé d’interdire la récolte et la commercialisation de la coque issue de la zone conchylicole Boutalha coque relevant de la circonscription maritime de Dakhla, et ce jusqu’à épuration totale du milieu.

    Les résultats d’analyses effectuées par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) au niveau de la zone conchylicole classée Boutalha coque relevant de la circonscription maritime de Dakhla, « dénotent une contamination bactériologique dans la coque à des teneurs dépassant les normes admises », indique un communiqué du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

    En conséquence, le Département de la Pêche recommande aux consommateurs « de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les point de vente autorisés (marchés officiels) », souligne le communiqué.

    Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, avertit le ministère.