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Le Blog Fellah Trade - Page 8

  • Le marché mondial de l’huile d’olive offre des opportunités pour le Maroc

    L’huile d’olive est un produit très apprécié dans le monde entier, tant pour ses qualités gustatives que pour ses bienfaits pour la santé. Selon le Conseil oléicole international (COI), la production mondiale d’huile d’olive devrait atteindre 3,3 millions de tonnes en 2021-2022, soit une hausse de 6% par rapport à la campagne précédente1.

    Parmi les principaux pays producteurs, le Maroc se distingue par sa performance et son potentiel. Le royaume s’attend à une production record de 200 000 tonnes d’huile d’olive au cours de la campagne 2021-2022, soit une augmentation de 25% par rapport à l’année dernière23. Cette embellie s’explique par les conditions climatiques favorables, les investissements dans la modernisation des oliveraies et l’amélioration de la qualité.

    Le Maroc dispose d’un avantage concurrentiel sur le marché mondial de l’huile d’olive, grâce à sa proximité géographique avec l’Europe, son principal débouché, et à sa diversité variétale, qui lui permet de proposer des huiles adaptées aux goûts des consommateurs. Le Maroc exporte environ 60% de sa production d’huile d’olive, principalement vers l’Union européenne, les États-Unis et le Canada4.

    Toutefois, le Maroc doit faire face à plusieurs défis pour renforcer sa position sur le marché mondial de l’huile d’olive, tels que la faible valorisation de son huile en vrac, la concurrence des autres pays producteurs, notamment l’Espagne et la Tunisie, et la fluctuation des cours internationaux. Pour y faire face, le Maroc mise sur le développement de l’huile d’olive conditionnée, la promotion de son label de qualité et de son origine géographique, et la diversification de ses marchés à l’étranger4.

    Ainsi, le marché mondial de l’huile d’olive offre des perspectives intéressantes pour le Maroc, qui dispose d’un savoir-faire ancestral et d’une capacité de production en croissance. Le Maroc peut ainsi contribuer à répondre à la demande mondiale en huile d’olive, tout en valorisant son patrimoine oléicole et en créant de la richesse et de l’emploi pour ses agriculteurs.

  • Les fruits rouges au Maroc : Une filière en plein essor malgré les défis climatiques

    La filière des fruits rouges au Maroc fait preuve d'une bonne résistance malgré les conditions climatiques extrêmes et le stress hydrique. Depuis leur introduction dans le périmètre du Loukkos en 1978, les cultures de fraises, framboises, myrtilles et mûres ont connu une croissance significative. Les investissements récents dans les techniques modernes de production et de gestion ont permis d'augmenter les rendements et d'améliorer la qualité des fruits. Les régions de Kenitra, Meknès, Larache et Agadir, grâce à leur climat favorable et leurs sols fertiles, sont particulièrement propices à la culture des fruits rouges.

    Au cours de la campagne agricole 2020-2021, les agriculteurs marocains ont produit 150 000 tonnes de fraises, 37 000 tonnes de framboises et 36 000 tonnes de myrtilles. La superficie cultivée a quadruplé, passant de 2 680 hectares à 9 650 hectares. Les exportations ont atteint 171 300 tonnes, dont 89 700 tonnes de produits frais et 81 600 tonnes de produits surgelés. Les fruits rouges exportés représentent environ 65% de la production totale de fraises, 90% des framboises, 95% des myrtilles et des mûres. Les fraises marocaines sont particulièrement appréciées pour leur qualité et leur goût sucré, avec plus de 70% de la production totale exportée vers des pays comme la France, l'Espagne, l'Allemagne et les Pays-Bas.

    Afin de renforcer sa position sur le marché international des fruits rouges, le Maroc cherche à développer de nouvelles variétés répondant aux exigences du marché et aux préférences des consommateurs. Le gouvernement encourage également l'adoption de pratiques agricoles durables et respectueuses de l'environnement, telles que l'utilisation efficace de l'eau et la gestion intégrée des ravageurs, afin d'assurer une production responsable et de préserver les ressources naturelles.

    La traçabilité et la sécurité alimentaire sont également des priorités pour l'industrie des fruits rouges marocains. Des normes de qualité strictes sont mises en place pour garantir la fraîcheur et l'intégrité des produits tout au long de la chaîne d'approvisionnement, renforçant ainsi la confiance des consommateurs et la réputation des fruits rouges marocains sur les marchés nationaux et internationaux.

    Bien que la filière des fruits rouges au Maroc ait également connu des difficultés en raison de l'impact du conflit russo-ukrainien sur l'agriculture et des effets du changement climatique tels que la sécheresse et le froid, les producteurs restent optimistes pour l'avenir. Ils envisagent d'orienter leur approche vers des variétés plus résilientes et la diversification des marchés afin de faire face à ces défis.
     

    Source : INRA, MAPMDREF, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)

    https://www.fellah-trade.com/fr/actualites-maroc/article/17911,les-fruits-rouges-au-maroc#ancre_actu_17911

     

  • La modernisation des abattoirs de la Province de Berkane pour une infrastructure améliorée

    La Province de Berkane, dans la région de l'Oriental au Maroc, a inauguré un nouvel abattoir lors d'une visite du Ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Cet abattoir, qui s'inscrit dans le cadre du Plan Agricole Régional et de la stratégie Génération Green, a bénéficié d'un investissement de 23 millions de Dirhams.

    D'une superficie de 2,5 hectares, dont 2 950 m2 couverts, cet abattoir moderne vise à répondre aux besoins de la population en matière de viande, tout en respectant les normes sanitaires. Il dispose d'une capacité de production de 300 têtes ovines et 35 têtes bovines par heure, ainsi que d'une capacité de refroidissement pour 1 500 têtes ovines et 250 têtes bovines.

    Les abattoirs de Berkane ont mis en place un système numérique pour assurer le suivi du cheptel et garantir le respect des normes d'hygiène exigées par l'Office Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA). Ils disposent également d'un dispositif de traitement et de valorisation des déchets liquides, d'une chaîne de froid et d'un emballage moderne. Des coopératives sont impliquées dans le nettoyage des installations, et le personnel bénéficie d'une formation continue.

    L'abattoir est équipé de camions spécialement conçus pour le transport des viandes et des sous-produits. Il comprend également des étables, une salle d'abattage et de dépouillement, une chaîne automatique de conditionnement, une chambre frigorifique, ainsi que des services de nettoyage, d'emballage, de découpe et de distribution des viandes. Cette initiative s'inscrit dans une économie solidaire et circulaire.

    La modernisation de l'infrastructure des abattoirs de Berkane vise à améliorer la qualité et la sécurité alimentaire, tout en soutenant le développement de l'industrie de la viande dans la région.

     

    Source : MAPMDREF

    https://www.fellah-trade.com/fr/actualites-maroc/article?id=17691

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